Projet FAIR-Embo

Du fil de suture pour développer l’interventionnel dans les pays émergents

L’université d’Aix-Marseille a conçu un procédé qui permet de substituer les agents d’embolisation traditionnels (coils, gélatine, colle cyanoacrylate) par des fragments de fil de suture. Objectif : développer les procédures d’embolisation artérielle dans les pays émergents.

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Le 06/11/19 à 8:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 2 min.

Vincent Vidal a profité du congrès de la SFICV le 20 juin 2019 pour présenter le concept FAIR-Embo qui « démocratise » l'embolisation artérielle. © C. F.

Rendre l'embolisation artérielle accessible au plus grand nombre de patients. C’est le but du projet FAIR-Embo, présenté par Vincent Vidal, radiologue interventionnel à l’hôpital de la Timone Assistance publique – Hôpitaux de Marseille, lors du congrès de la Société française d’imagerie cardiovasculaire (SFICV) en juin 2019. L’idée est simple : du fil de suture est découpé aux ciseaux pour obtenir des particules entre 500 microns et 1 millimètre qui sont ensuite injectées par seringue sur le site d’embolisation.

Un dispositif peu coûteux et accessible partout

Le médecin marseillais a formé ce projet après plusieurs expériences compliquées d'embolisations artérielles à l’étranger : « Je suis allé travailler plusieurs fois en Algérie, et il m’est arrivé de ne pas pouvoir emboliser le patient car le paquet qui contenait le polymère n’était pas dédouané, ou parce que le produit était bloqué à la pharmacie », raconte-t-il. Il a donc souhaité développer un agent d’embolisation qui soit à la fo

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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