Imagerie postopératoire

Les stratégies radiologiques pour l’étude des ostéosynthèses

Aux JFR 2019, la radiologue Marie Faruch-Bilfeld a décrit l’apport des différentes modalités dans l’imagerie des ostéosynthèses. L’IRM et le scanner permettent de visualiser davantage de matériel que la radiographie, à condition d’atténuer les artefacts métalliques, et l’échographie aide à corréler l’imagerie et la clinique.

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Le 25/10/19 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:21 Lecture 3 min.

Pour l'étude des ostéosynthèses en IRM, il faut préivilégier les séquences spin écho et STIR, moins soumises aux artefacts, indique la radiologue Marie Faruch-Bilfeld. © C. F.

Le 13 octobre, une session des Journées francophones de radiologie 2019 s’est intéressée à « l’imagerie de l’homme réparé ». Sous cet intitulé, Marie Faruch-Bilfeld, radiologue au CHU de Toulouse, a dressé l’inventaire des différentes stratégies disponibles pour l’exploration des patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse.

Consulter le compte rendu opératoire

Le matériel d’ostéosynthèse, utilisé pour rassembler les fragments osseux, comprend notamment des vis bicorticales, des vis à double filetage, des vis d’interférence, des clous endomédullaires, ainsi que des broches, des plaques métalliques et des fils de cerclage, énumère-t-elle. « Ce matériel a un impact direct sur notre imagerie. Avant tout examen, il est essentiel de connaître le compte rendu opératoire afin de mieux comprendre ce que l’on va décrire. » Pour l’analyse des matériels d’ostéosynthèse à l’imagerie, chaque modalité a ses caractéristiques.

La radiographie comme outil de base

La radiographie a comme principal atout de

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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