Neuroradiologie interventionnelle

Un robot assiste les embolisations d’anévrismes cérébraux à la Pitié-Salpétrière

À l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière – AP-HP, Frédéric Clarençon et Nader Sorour, neuroradiologues, ont réalisé fin août une première embolisation d’anévrisme assisté par un bras robotisé. Retour sur cette technique qui améliore notamment la précision du geste.

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Le 12/10/21 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:10 Lecture 2 min.

Frédéric Clarençon et Nader Sorour ont utilisé un robot développé par la société Corindus (ici aux JFR 2021). © Jérôme Hoff

Docteur Imago / En quoi consiste cette intervention et comment s’est-elle déroulée ?

Nader Sourour / Actuellement, nous en sommes à sept interventions. Sa particularité est d’être assistée par un robot. Celui-ci est composé de deux éléments. Le premier est le robot en lui-même, une sorte de bras articulé positionné sur la table où est allongé le patient, sur lequel sont branchés les cathéters avec lesquels nous réalisons l’intervention. Ce bras articulé est relié à une console située dans un local, à distance du patient. Il y a deux médecins : un à côté du patient qui « charge » les cathéters sur le bras du robot, l’autre aux commandes de la console, qui contrôle les manettes, loin des rayons.

D. I. / Qu’apporte l’utilisation de ce robot ?

Frédéric Clarençon / Il rend le geste plus précis. Les dispositifs (microcathéters, microguides, coils) sont avancés millimètre par millimètre avec une grande précision. Le médecin opérateur n’est pas exposé directement aux rayons. De plus, il peut être

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Albane Cousin

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