Dépistage du cancer du sein

Un tri et un filet de sécurité par IA pour optimiser l’interprétation des mammographies

Des chercheurs ont développé un algorithme qui ne réfère que les mammographies anormales à un radiologue puis agit comme un « filet de sécurité » si le radiologue ne trouve rien sur les images particulièrement suspicieuses. Leur méthode surpasserait en performances le radiologue seul et l'IA seule tout en économisant la charge de travail du médecin.

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Le 01/09/22 à 7:00, mise à jour hier à 14:10 Lecture 2 min.

Comparés à la méthode des auteurs basée sur une IA qui réfère uniquement les cas problématiques au radiologue (courbe ROC bleue), le radiologue seul (point rouge) comme l'IA autonome (point violet) atteignent une sensibilité et une spécificité inférieures. © Leibig et coll., The Lancet Digital Health | CC BY 4.0

Une nouvelle méthode de dépistage du cancer du sein alliant intelligence artificielle et expertise humaine, baptisée decision-referral approach, pourrait surclasser les performances des radiologues, tout en allégeant leur charge de travail, annoncent ses concepteurs allemands.
Plusieurs IA ont déjà été testées pour repérer le cancer du sein sur des mammographies dans le cadre du dépistage organisé lors d'une deuxième lecture complètement autonome, mais ces algorithmes nécessitent la lecture de tous les examens par le radiologue, ce qui ne diminue pas la charge de travail du professionnel de santé, rappellent-ils dans la revue The Lancet Digital Health [1]. Enfin, si d'autres IA à l'essai envoient uniquement les mammographies anormales à étudier au radiologue, ces logiciels sont encore aujourd'hui associés à une diminution de la sensibilité du dépistage, soulignent les chercheurs

Combiner tri des images normales et « filet de sécurité » 

Pour pallier cette difficulté à combiner radiologu

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Bibliographie

  1. Leibig C., Brehmer M., Bunk S. et coll., « Combining the strenghts of radiologists and AI for breast cancer screening: a retrospective analysis », The Lancet Digital Health, juillet 2022, vol. 4, n° 7, E507-E509. DOI : 10.1016/S2589-7500(22)00070-X.

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12 Déc

7:53

Des chercheurs ont évalué l’incidence des cancers du poumon diagnostiqués dans les deux années suivant des recommandations émises par des radiologues pour un scanner thoracique dans les comptes rendus de scanner et d’IRM de la tête et du cou. Ils suggèrent que la fréquence de ces recommandations devrait être considérablement réduite (étude).

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.
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