Pratiques professionnelles

Le rôle du manipulateur en radiologie interventionnelle : passé, présent, et futur

À l’occasion des 61es Journées scientifiques de l’AFPPE, Jean-Charles Paucton et Audrey Gandy ont évoqué l’histoire de la radiologie interventionnelle et le rôle qu’y jouent - et qu’y joueront - les manips.

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Le 29/06/22 à 15:00, mise à jour hier à 14:09 Lecture 2 min.

« Le protocole de délégation en PICC-line a fait l'objet d'un arrété en mars 2021, rappelle Audrey Gandy. Pour le futur, tout est ouvert. Nous espérons que de nouveaux décrets reconnaîtront des compétences spécifiques aux manips. » © François Mallordy

Vendredi 13 mai 2022, les 61e Journées scientifiques de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie (AFPPE), ont dédié une session matinale à la radiologie interventionnelle (RI). Premier intervenant, Jean-Charles Paucton, manipulateur au centre hospitalier du Mans (72), a commencé par définir ce qu’est la RI : l’ensemble des actes médicaux réalisés via accès transorificiel, transpariétal ou intraluminal par des radiologues guidés par un moyen d’imagerie. La discipline a connu une difficile émergence, rappelle-t-il : « Elle était marginale à ses débuts, avec moins de 100 publications antérieures aux années quatre-vingt-dix. »

Des améliorations technologiques à l’origine de la RI moderne

Les premiers examens de RI avaient surtout une visée diagnostique, et le matériel était réutilisé – 10 fois en moyenne pour une sonde. « Tous les soirs, c’était la grande vaisselle, puis la mise en conditionnement du matériel pour envoi à la stérilisation », détaille Jean-Charles

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