organisation des soins

À Thonon, le COVID-19 incite les radiologues à repenser les flux ville hôpital sur le long terme

Alors que le déconfinement se profile, les structures de radiologie imaginent d’ores et déjà l’organisation « d’après ». C’est le cas du Centre médical du Chablais (CMC), à Thonon-les-Bains, une structure de médecins spécialistes qui compte 11 radiologues. Une réflexion locale est en cours avec l’hôpital pour repenser les circuits de prise en charge.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 24/04/20 à 7:00, mise à jour aujourd'hui à 15:13 Lecture 8 min.

« Nous savons que cette crise va durer dans le temps. Dans les mois qui viennent, l’hôpital va être en tension. Il doit se réinventer et nous aussi », note le radiologue libéral Stéphane Carré (photo d'illustration). © Benjamin Bassereau

À Thonon-les-Bains (74), le Centre médical du Chablais regroupe 35 professionnels de santé libéraux (médecins, chirurgiens, infirmières, kinés, etc.), un pôle de traumatologie d’urgence ainsi qu’un plateau d’imagerie complet, avec scanner et IRM, partagé avec l’hôpital de Thonon dans le cadre d’un GIE. Comme dans de nombreuses villes, les radiologues du privé n’ont pas attendu la crise du COVID pour nouer des relations avec leurs confrères hospitaliers : « La coopération ville hôpital, on connaît bien en imagerie », déclare Stéphane Carré, radiologue cogérant de la structure.

Ville et hôpital se répartissent l'activité

L’épidémie de COVID-19 et les perturbations qu’elle a entraînées ont été l’occasion d’éprouver cette collaboration tissée au fil des années : « Nous avons créé un relationnel depuis le début de l’épidémie en nous coordonnant, explique Stéphane Carré. Chaque semaine, nous faisons une réunion de concertation avec les cadres et le directeur de l’hôpital. » Chaque secteur a pr

Il vous reste 91% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Discussion

2 commentaires

Commenter cet article
  1. BLAISE BARTOLILa collaboration s'est elle faite en directe entre les médecins spécialistes et la direction de l'hôpital ou a-t-il fallu passer par l'ARS? Merci
    Il y a 5 ans
    1 réponse
    1. Carla FerrandBonjour, voici la réponse à votre question : la cellule de crise de l'ARS contactée à plusieurs reprises par le radiologue de Thonon afin de faire valider la conformité des dispositifs mis en place au CMC leur avait conseillé de se coordonner étroitement avec la direction des hôpitaux du Léman pour soutenir les actions hospitalières. Le CMC a donc organisé immédiatement ses réunions hebdomadaires avec les HDL dans ce sens.
      Il y a 5 ans

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

28 Avr

18:48

Entre 2017 et 2022, le taux de diagnostics de sarcopénie chez les bénéficiaires de Medicare aux Etats-Unis a été multiplié par près de 5, bien que cette maladie reste largement sous-diagnostiquée. Une étude montre que le scanner abdominale pourrait jouer un rôle clé dans son dépistage.

12:17

Chez les femmes âgées, des antécédents de dépistage avant le diagnostic de cancer du sein était associée à un stade plus précoce du diagnostic de cancer du sein et à une mortalité plus faible, indique une étude publiée dans JAMA Network Open.

7:15

Dans une étude évaluant la perception des patientes vis-à-vis de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans l’interprétation des mammographies de dépistage, des chercheurs ont constaté que les origines ethniques et le niveau d’éducation des participantes étaient significativement liés à l’acceptation de l’IA comme deuxième lecteur.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR