Erick Petit

« Les radiologues ne sont pas suffisamment formés à l’imagerie de l’endométriose »

Le ministère des Solidarités et de la Santé a annoncé le lancement d’une stratégie de lutte contre l’endométriose le 14 février 2022. Cette maladie gynécologique toucherait environ 1 femme sur 10 en âge de procréer. Erick Petit, médecin radiologue, fondateur et responsable du centre de l’endométriose du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, nous en dit plus.

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Le 22/03/22 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:14 Lecture 4 min.

Il y a une progression dans la formation des radiologues, notamment sur l’IRM pelvienne, mais sur l’échographie, nous sommes quasiment au point zéro. © Lyv 2021 par Thomas Decamps

Docteur Imago / En quoi consiste la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose ?

Erick Petit / Elle a défini 5 axes sur les 5 années à venir pour optimiser la prise en charge de l’endométriose sur l’ensemble du territoire. Il faut d’abord renforcer la sensibilisation globale de la population sur la notion d’endométriose, qui est une maladie très fréquente. Deuxièmement, il faut renforcer la formation des professionnels de santé, dont la quasi-totalité ne connaissent pas la maladie. Ensuite, il faut améliorer la détection de la maladie, c’est-à-dire définir comment faire le diagnostic et le confirmer formellement par l’imagerie. Cela concerne surtout les radiologues. Il faut également garantir une prise en charge globale et personnalisée sur tout le territoire, dans des filières organisées et fluidifiées. Enfin, il faut promouvoir et financer la recherche et l’innovation. 20 millions d’euros vont être débloqués pour la recherche dédiée à l’ensemble des projets de soins de la sant

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Solenn Duplessy

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