Médecine de ville

« L’important dans cette mobilisation est de communiquer avec nos patients sur la colère de la profession »

Le syndicat Les Spécialistes CSMF appellent à la mobilisation générale des médecins libéraux les 1er et 2 décembre. L'organisme s'insurge de la menace de mesures coercitives et d’un ONDAM de ville insuffisant pour répondre à la problématique de l'accès aux soins. Son président, Bruno Perrouty, détaille les enjeux de cette mobilisation.

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Le 24/11/22 à 16:00, mise à jour hier à 14:09 Lecture 4 min.

« La mobilisation des médecins libéraux peut prendre la forme d’un mouvement de grève pour ceux qui le voudraient, mais nous n’appelons pas à une fermeture des cabinets », déclare Bruno Perrouty. Philippe Chagnon / Cocktail Santé

Docteur Imago / Vous appelez à la mobilisation générale des médecins libéraux les 1er et 2 décembre. Quelle forme pourrait prendre cette mobilisation ?

Bruno Perrouty / Nous laissons la liberté à chacun de se mobiliser comme il l’entend. Cela peut prendre la forme d’un mouvement de grève pour ceux qui le voudraient, mais nous n’appelons pas à une fermeture des cabinets. Cela pourrait par exemple être une grève « à la japonaise », où nous sommes dans nos cabinets et nous consultons, mais nous montrons notre mécontentement avec une affiche distribuée par la CSMF « Pas de santé sans médecins, et pas de médecins sans moyens ». Il peut y avoir aussi une explication vers nos patients des difficultés actuelles sur l’accès aux soins et l’exercice des médecins libéraux. Cela peut-être également la fermeture des standards téléphoniques pendant deux jours ; on continuera à recevoir les patients, mais les appels attendront un peu. L’important dans cette mobilisation est de communiquer avec nos pat

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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