Tribune

Comment rémunérer en GHT la téléradiologie des radiologues hospitaliers

Jacques Albisetti, chef de service au CH de Lisieux, défend une solution pour mieux valoriser les ressources médicales endogènes. Il propose une rémunération à l’acte calquée sur celle des médecins libéraux.

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Le 12/03/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:18 Lecture 6 min.

L'imagerie publique doit proposer une offre alternative territoriale au sein des GHT ou de la région et redonner envie de venir travailler à l'hôpital, explique Jacques Albisetti. © Shutterstock

L'imagerie publique doit proposer une offre alternative territoriale au sein des GHT ou de la région et redonner envie de venir travailler à l'hôpital. Elle doit répondre à l'intrusion délétère des officines externes de téléradiologie au sein des hôpitaux en souffrance, qui grève les budgets (lire encadré), confisque une part des vacations d'équipements lourds en externalisant ainsi une part non négligeable de production du service en disqualifiant au passage les équipes en place, tout en s'appuyant trop peu sur les effectifs du territoire.

[contenu_encadre img="" titre="Coûts cumulés de la téléradiologie externe" auteur="" legende="" credit=""]

  • Frais d’installation de la solution de transfert + formation : 6 000 à 10 000 €.
  • Abonnement mensuel à la plateforme hébergée 24 heures sur 24 et sécurisée + service après-vente : 500 à 800 € par mois.
  • Redevance à l’acte = « coût de la technique » : de 6 à 10 € par examen transmis.
  • Pour le radiologue : 100 % du montant de l’acte de la CCAM + 10 % du

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Notes

Article issu d’une présentation faite lors de l’édition 2018 des Journées francophones de radiologie.

Auteurs

Albisetti

Radiologue, chef de service du CH de Lisieux.
Membre du conseil d'administration du SRH.

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