Exercice libéral de la radiologie

« Le poids de l’administratif est parfois pire pour les libéraux que dans le secteur public »

Docteur Imago a demandé à Riyad Hanafi, secrétaire général de l’Union nationale des internes en radiologie (UNIR), quel regard portent les futurs radiologues sur l’exercice libéral. Réponse : la médecine de ville les attire, malgré la charge administrative et la carence des échanges avec l’hôpital.

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Le 13/11/17 à 16:00, mise à jour hier à 15:10 Lecture 1 min.

Pour les internes en radiologie, les conditions de travail et les rémunérations du secteur privé restent particulièrement attractives. © Stokkete - Fotolia (photo d'illustration)

« La majorité des internes voient l’imagerie libérale comme assez attractive. Ce sont surtout les conditions de travail et les rémunérations qui sont différentes par rapport au public. La plupart des futurs radiologues auxquels nous parlons se voient exercer dans le secteur privé.
Je pense que le poids de l’administratif est parfois pire pour les libéraux que dans le secteur public. Créer une activité indépendante demande beaucoup de travail administratif dont on n’a pas à s’occuper à l’hôpital. Pour les petits cabinets libéraux, les radiologues sont maîtres de leur propre situation mais pour ceux qui s’installent dans des grosses structures avec des associés ou dans des cliniques privées, l’administration peut être très contraignante, par exemple en rappelant qu’il y a du chiffre à faire.

De toute façon, dans toutes les spécialités, plus de 50 % des praticiens iront dans le privé car l’offre de soins se tourne de plus en plus vers la ville. On aura besoin de beaucoup de cabinets pour p

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Auteurs

Carla Ferrand

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