Tribune

Réorganiser l’imagerie médicale et changer d’échelle

L’imagerie médicale change. Les structures, hospitalières comme libérales, doivent se regrouper pour assumer des dépenses d’équipement toujours plus élevées et attirer des professionnels de plus en plus spécialisés.

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Le 23/09/19 à 15:00, mise à jour hier à 15:16 Lecture 6 min.

Les établissements hôspitaliers mutualisent leurs moyens au sein de pôles d'imagerie mutualisés (PIMM), qui peuvent intégrer des structures libérales comme ici à Melun, pour répondre aux besoins de santé des territoires. © Carla Ferrand

Il y a plus de vingt ans, Philippe Meyer, journaliste à France Inter, tenait une chronique quotidienne qu’il concluait invariablement par la formule suivante : « Nous vivons une époque moderne. Le futur ne manque pas d’avenir. » Cette citation s’applique bien à l’imagerie médicale de 2019 qui, inexorablement, se transforme, grossit, développe sa technicité, renforce sa place dans le système de santé et dans la prise en charge des patients. Et cela a des impacts très forts sur les structures, les organisations, les pratiques et les professionnels.

Tout change, tout grossit, tout se complexifie

À l’hôpital public, les réformes structurelles imposées par la loi de santé de 2016 et la création des groupements hospitaliers de territoire (GHT) conduisent à la constitution de grands pôles d’imagerie multisites par regroupement des services des établissements constitutifs des GHT.

Les PIMM mutualisent les moyens

Des plateaux d’imagerie médicale mutualisés (PIMM) voient le jour. Ils sont créés entr

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Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

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20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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