Neuroradiologie interventionnelle

Comment gérer la découverte d’un anévrisme intracrânien avec le patient

Jildaz Caroff a présenté son plan de consultation pour bien prendre en charge le patient lors des JFR. Au programme : repérer les signes d’alerte, estimer le risque et rassurer le patient.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 18/11/22 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 3 min.

« Pour un homme de 80 ans avec un anévrisme de moins de 3 mm, nous ne ferons rien. À l’inverse, une femme de 35 ans avec un anévrisme de plus de 7 mm sera très probablement prise en charge. Entre les deux, c’est parfois très difficile », explique Jildaz Caroff. © Benjamin Bassereau

Que dire à un patient chez qui vous découvrez un anévrisme intracrânien (AIC) ? Voici la question à laquelle a tenté de répondre Jildaz Caroff. Ce neuroradiologue interventionnel de l’hôpital Bicêtre AP-HP et trésorier de la Société française de neuroradiologie est intervenu le 8 octobre lors d’une session des Journées francophones de radiologie à Paris. « C’est une pathologie fréquente. En moyenne, sur vos vacations, vous devriez en rencontrer environ un par semaine. » C’est une source de grande anxiété pour les patients, « mais ce n’est pas si difficile que cela à gérer en phase initiale, même pour un non-spécialiste ».

Désamorcer la situation

Le neuroradiologue relate le cas d’un patient qui lui a été adressé par le SAMU après qu’un radiologue de ville a découvert un AIC. « Quand on trouve un anévrisme, c’est assez facile à gérer. Il ne faut surtout pas l’ignorer et le mettre en petit au milieu du compte rendu. » Jildaz Caroff estime qu’un dialogue de quelques minutes avec le patient

Il vous reste 77% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Avatar photo

Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Verma, Rajeev Kumar, et coll., « Detecting Subarachnoid Hemorrhage: Comparison of Combined FLAIR/SWI versus CT », European Journal of Radiology, vol. 82, no 9, septembre 2013, p. 1539‑45. DOI : 10.1016/j.ejrad.2013.03.021.
  2. Thompson, B. Gregory, et coll., « Guidelines for the Management of Patients With Unruptured Intracranial Aneurysms: A Guideline for Healthcare Professionals From the American Heart Association/American Stroke Association », Stroke, vol. 46, no 8, août 2015, p. 2368‑2400. DOI : 10.1161/STR.0000000000000070.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:31

Un réseau de neurones convolutifs (CNN) a été entraîné à détecter automatiquement les zones floues en mammographie dans des régions pertinentes pour le diagnostic. Ce modèle, s'il était implémenté en pratique clinique, pourrait fournir un retour utile aux MERM afin de réaliser rapidement de meilleures prises de vue qui soient de haute qualité, selon une étude rétrospective.

7:31

Un état de l'art en français sur la biopsie pulmonaire percutanée sous scanner présentant ses indications, ses contre-indications et les bonnes pratiques dans ce domaine a été publié le 14 novembre en accès libre dans le Journal d'imagerie diagnostique et interventionnelle.
20 Nov

16:01

Les séquences ciné en IRM cardiaque reconstruites par apprentissage profond et acquises sur trois cycles cardiaques permettent de réduire le temps d’acquisition de plus de 50 % par rapport à la séquence référence sans apprentissage profond, et le tout sans différence dans la qualité d'image, selon une étude prospective menée sur 55 volontaires sains en IRM 1,5 T.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR