Imagerie pédiatrique

L’apport de l’échographie pour le diagnostic de l’atrésie des voies biliaires chez le nouveau-né

Au congrès 2019 de la Société francophone d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP), la prise en charge des cholestases néonatales a fait l’objet d’une session le 13 septembre. La radiopédiatre Stéphanie Abella-Franchi y a décrit l’apport de l’échographie pour le diagnostic de l’atrésie des voies biliaires.

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Le 23/01/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:05 Lecture 5 min.

L'échographie est la modalité de choix pour diagnostiquer l'atrésie des voies biliaires chez le nouveau-né. ©Stéphanie Abella-Franchi

La cholestase néonatale est un défaut d’élimination des constituants de la bile comme les pigments biliaires, le cholestérol et la bilirubine conjuguée. Cette pathologie a fait l’objet d’une session du congrès 2019 de la Société francophone d’imagerie pédiatrique et prénatale (SFIPP).

Réduire les retards de diagnostic

La cholestase chez le nouveau-né se manifeste notamment par un ictère et des selles décolorées. Cependant, la plupart des ictères sont bénins et n’annoncent pas de cholestase. « Sur 100 enfants présentant un ictère, seuls 5 auront une cholestase, rappelle Frédéric Gottrand, pédiatre au CHU de Lille (59). Il faut les repérer tôt. » Il est essentiel, explique-t-il, de faire un diagnostic étiologique afin d’éliminer une atrésie des voies biliaires qui nécessite une intervention chirurgicale avant l’âge de 6 semaines. « En France, comme dans beaucoup de pays, il y a souvent des retards de diagnostic », remarque-t-il.

L’échographie comme modalité de choix

C’est là que l’imagerie f

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Spécialité médicale

Pédiatrie

Modalité d’imagerie

Échographie

Mots-clés

SFIPP

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