Selon une étude de David B. Larson, publiée en 2010 dans Radiology, la douleur abdominale était devenue, en 2007, la première indication de scanner dans les services des urgences des États-Unis. « Le scanner irradie beaucoup (environ 10 mSv) sur cette zone du corps humain. Plus que sur toutes les autres régions scannées », a rappelé, lors de l’édition 2014 des Journées françaises de radiologie (JFR), le responsable de la radiologie des urgences aux hôpitaux universitaires de Genève (Suisse), Pierre-Alexandre Poletti.
Obtenir la même dose qu’une radio
Depuis 2002, son service s’efforce de réduire la dose, avec l’objectif d’obtenir une dose équivalente à celle d’une radiographie de l’abdomen. « Nous avons fait des tests sur des fantômes et en réduisant à 30 mAs. Nous avons obtenu le meilleur rapport signal/bruit avec une dose inférieure à 1,5 mSv et 40 % de reconstruction itérative statistique adaptative (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction, ASIR) », rapporte-t-il.
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