ECR 2023

Quelle prise en charge en imagerie pour les patients obèses ?

Lors d'une conférence à l’ECR 2023, le radiologue Rob Cannella a décrit les avantages et les limites des modalités d'imagerie pour la prise en charge des patients obèses, et présenté différentes techniques pour permettre la réalisation des examens incontournables pour la détection de certaines pathologies associées à l'obésité.

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Le 09/03/23 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 5 min.

Afin de déterminer quelle modalité doit être privilégiée pour l’imagerie des patients obèses, il convient de considérer l’objectif clinique de l’examen, explique Rob Cannella. © S. D.

Une session de l’ECR 2023 s’est intéressée le 2 mars à la pandémie de l’obésité et aux défis techniques que pose l’imagerie diagnostique des patients obèses.

Une prévalence de 20 % dans les pays de l'OCDE.

L’obésité se définit par un indice de masse corporelle d’environ 30 kg/m2. Sa prévalence est d’environ 20 % dans les pays de l’OCDE avec des différences régionales importantes, a rappelé Michael Krebs, spécialiste en endocrinologie au sein de la faculté de médecine de Vienne et modérateur de la conférence. « La prévalence est de moins de 6 % par exemple au Japon et atteint presque 40 % aux États-Unis », a-t-il précisé, en faisant référence à des données parues dans Nature Review Endocrinology [1]. Plusieurs complications médicales peuvent accompagner cette pathologie, telles que le diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires, du foie (NAFLD) ou de la vésicule biliaire ainsi que plusieurs formes de cancer, cite-t-il.

Les inconvénients de l’échographie

La prise en charge des patients

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Auteurs

Solenn Duplessy

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Bibliographie

  1. Blüher M., « Obesity: global epidemiology and pathogenesis », Nature Reviews Endocrinology, février 2019, vol. 15, p. 288-298. DOI : 10.1038/s41574-019-0176-8.

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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