Radioprotection des patients

Règles et astuces pour diminuer la dose au scanner

L’un des enjeux majeurs de l’imagerie médicale est d’équilibrer la dose de rayons X délivrée au patient sans perdre en qualité d’image. Aux JFR 2019, Alain Noël, physicien médical, est revenu sur quelques principes de base en scanographie.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 17/01/20 à 16:00, mise à jour hier à 15:15 Lecture 2 min.

Une session des JFR 2019 a présenté des stratégies de réduction de la dose en scanographie. © S. B.

« L’objectif de l’imagerie médicale est toujours de trouver le bon compromis entre la qualité de l’image nécessaire pour établir un bon diagnostic à la dose requise pour cela », a rappelé Alain Noël, physicien médical, lors d’une session des Journées francophones de radiologie 2019 consacrée aux stratégies de réduction de la dose en scanographie. Pour y parvenir, la dose doit être adaptée selon la qualité d’image souhaitée, qui peut varier d’une indication à l’autre. « Attention aussi à ne pas dépasser les niveaux de référence diagnostiques, encore qu’ils n’existent pas pour toutes les indications », souligne le physicien.

Attention à la collimation et aux protocoles multiphasiques

« Évidemment, la meilleure façon de limiter une dose, c’est tout simplement de ne pas la délivrer », poursuit Alain Noël. Et donc d’utiliser les outils à disposition comme la collimation, qui permet de limiter strictement la zone à irradier, et de ne pas utiliser systématiquement les protocoles multiphasiques

Il vous reste 73% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Sihem Boultif

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

22 Mai

11:55

Le CH François-Quesnay de Mantes-la-Jolie (78) a ouvert une activité de thrombectomie mécanique pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans l’Ouest francilien, annonce l’hôpital sur Linkedin.

7:45

Les grands modèles de langage (LLM) tels que ChatGPT d’OpenAI et Gemini de Google sont vulnérables aux menaces de cybersécurité et des mesures de sécurité sont nécessaires pour éviter qu’ils ne soient utilisés à des fins malveillantes dans le système de santé, rapporte une étude publiée dans Radiology : Artificial intelligence.
21 Mai

16:31

Un plateau d’imagerie médicale équipé d’un scanner, de deux IRM, ainsi que d’une salle de mammographie, de deux salles de radio et trois salles d’échographie, devrait voir le jour à Châteaulin dans le Finistère d’ici 2028, annonce Ouest France.

13:30

Deux marqueurs visibles à l’IRM, le HARM et le GLOS, témoignent d’une fuite de gadolinium dans le liquide céphalorachidien après un AVC, mais leur interprétation reste limitée par des méthodologies d’études non standardisées. Une étude parue dans Neuroradiology, souligne l’importance d’une exploration plus détaillée de leur localisation, de leur étendue ou de leur gravité pour affiner leur rôle dans le diagnostic et le suivi des troubles neurovasculaires.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR