En moyenne, une femme sur huit est confrontée à un cancer du sein au cours de sa vie. Certaines, dites à haut risque, sont particulièrement exposées. Pour elles, le dépistage systématique par mammographie ne suffit pas. La Haute Autorité de santé (HAS) recommande l’IRM mammaire comme examen de première intention. Aux dernières Journées françaises de radiologie, qui se sont déroulées à Paris en octobre 2015, Clémence Grandaud et Estelle Gueneau, manipulatrices au centre René-Huguenin de Saint-Cloud, ont présenté les indications et le protocole de cet examen.
Les femmes à haut risque
Les femmes à haut risque sont d’abord les femmes porteuses d’une mutation génétique de type breast cancer (BRCA) 1 ou BRCA 2 (tableau 1), ou d’autres mutations plus rares comme la mutation du gène P53, le syndrome Li Fraumeni, etc. « Ces femmes ont 50 à 80 % de risques de développer un cancer du sein, et 20 % de risques d’avoir un cancer de l’ovaire », explique Clémence Grandaud. Elles sont repérées grâce à un
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article