L’IRM est un sujet de débat pour les essais thérapeutiques. Le scanner lui est largement préféré à cause du manque de standardisation, de critères de qualité et de langage commun. C’est du moins le constat dressé par le radiologue Yves Menu, lors des Journées françaises de radiologie, en octobre 2014. Il intervenait pendant une session intitulée « Comment bien faire une IRM de l’abdomen et du pelvis ». « Lorsqu’on me demande d’expertiser un dossier, je frémis quand je vois des IRM car je sais que je ne vais parfois rien comprendre aux séquences réalisées. De plus, les scanners sont toujours réussis, ce qui n’est pas le cas pour les IRM. N’oublions pas non plus le problème de disponibilité », explique-t-il à l’appui de ses dires. Pour ce médecin qui exerce à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, « il semble nécessaire de standardiser les examens d’IRM pour les rendre plus faciles à comparer, et gagner du temps en éliminant les séquences inutiles sans perdre en qualité. »
Des ratés évitables
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