Neuroradiologie

L’apport de l’embolisation des malformations artérioveineuses intracérébrales avant radiochirurgie

Le CHRU de Lille pratique l’embolisation avant radiochirurgie dans le traitement des malformations artérioveineuses intracérébrales. Lors du congrès de la SFNR, la neuroradiologue interventionnelle Apolline Kazémi a présenté les détails et les enjeux de cette opération et donné des pistes pour optimiser son efficacité.

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Le 16/04/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 15:07 Lecture 5 min.

L'embolisation avant radiochirurgie cible principalement les malformations artérioveineuses (MAV) de taille moyenne à volumineuse. © Apolline Kazémi / CHRU Lille

Le dernier congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR), qui s’est tenu du 21 au 23 mars à Paris, a consacré une session aux pratiques de la radiochirurgie au CHRU de Lille. Apolline Kazémi y a évoqué l’influence de l’embolisation des malformations artérioveineuses (MAV) intracérébrales avant traitement par radiochirurgie stéréotaxique.

La radiochirurgie est le dernier traitement

En préambule, elle a tenu à rappeler que « ni les indications, ni les modalités de l’embolisation avant radiochirurgie n’obéissent à une règle établie ». « Lorsqu’une indication thérapeutique de malformation artérioveineuse est retenue, on privilégie les traitements mini-invasifs dès que c’est possible, indique-t-elle. La radiochirurgie est en général le dernier traitement que l’on va réaliser de manière chronologique sur le nidus résiduel que l’on a pu obtenir avec les autres traitements, notamment l’embolisation. »

Deux cas de figure

Les traitements qui combinent embolisation et radiochirurgie inter

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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