Sécurité en IRM

Le quench : causes, conséquences, prévention

On appelle quench la vaporisation de l’hélium liquide qui s’échappe de l’aimant de l’IRM. Qu’il soit volontaire ou accidentel, il peut avoir des conséquences graves. Il convient donc de mettre en place des mesures de prévention et de sécurité.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 23/07/18 à 15:00, mise à jour hier à 14:08 Lecture 4 min.

Les IRM doivent être équipées d’un conduit d’évacuation rapide de l’hélium à l’extérieur du bâtiment, appelé « tube de quench » ou « évent de dissipation de l’hélium ». © Flickr.com/CC mario

Le quench est l'un des principaux risques de l'IRM. Il s'agit de la vaporisation (c'est-à-dire le passage de l'état liquide à l'état gazeux) brutale de l'hélium liquide qui s'échappe de la cuve de l'aimant. Un quench peut être volontaire ou accidentel et avoir des conséquences graves. La connaissance précise de cet événement et des risques associés est indispensable pour garantir la sécurité optimale du patient et des professionnels.

Informations sur l'hélium

L’hélium est un gaz monoatomique, de la famille des gaz rares. À température et pression ambiantes, c'est un gaz incolore, insipide et inodore. C'est l'élément dont la température de liquéfaction est la plus basse : - 269 °C (4,2 kelvins). C'est grâce à cette propriété remarquable que l'hélium liquide est utilisé pour refroidir la bobine de l'aimant, générant ainsi le phénomène de supraconductivité… et la création de l'indispensable champ magnétique intense. L'hélium n'est pas directement toxique pour l'organisme mais devient danger

Il vous reste 84% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. De Kerviler E., De Bazelaire C., Mathieu O., Albiter M., Frija J., « Risque IRM : règles de sécurité, incidents et accidents », J. Radiol., 2005, vol. 86, p. 573-578.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

19 Déc

7:08

La biopsie pulmonaire guidée par scanner assistée par laser améliore le succès de la première ponction, l’efficacité de la procédure et la sécurité par rapport à l’approche conventionnelle, indique une étude parue dans Radiography. Toutefois, ces résultats nécessitent une confirmation par des essais contrôlés randomisés multicentriques plus larges.
18 Déc

15:12

Les thérapies ciblées moléculaires occupent une place croissante en oncologie, notamment avec l’émergence de la nectine-4, un antigène tumoral surexprimé dans plusieurs cancers et particulièrement pertinent dans le carcinome urothélial. Une revue parue dans JNM synthétise les avancées récentes en théranostique moléculaire ciblant la nectine-4, en mettant en évidence le développement de radiotraceurs spécifiques offrant des performances diagnostiques comparables ou supérieures aux méthodes d’imagerie standard.

13:10

Une étude évaluant la sécurité, la dosimétrie, les paramètres d’imagerie optimaux et l’efficacité initiale d’un nouveau radiotraceur ciblant le PSMA marqué au cuivre-61, le ^61Cu–1,4,7-triazacyclononane-1-glutarique-4,7-acétique (NODAGA)–PSMA, destiné à l’imagerie et à la thérapie (I&T), a montré que la thérapie ^61Cu-PSMA I&T était bien tolérée et qu’aucun événement indésirable n’a été rapporté au cours de cet essai de phase I.

7:21

L'ASNR publie un avis d'incident concernant des dégradations prématurées d’équipements de protection individuelle plombés de la société AMRAY.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR