Sécurité en IRM

Les effets des ondes de radiofréquence sur la physiologie humaine

L’exposition aux champs électromagnétiques générés par l’IRM a divers effets reconnus sur le corps humain à court terme. En France, une réglementation issue d’une directive européenne fixe des limites d’exposition pour les travailleurs.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 15/11/18 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:06 Lecture 10 min.

Un certain nombre de conséquences physiologiques liées aux champs électromagnétiques ont été observées sur le corps humain (photo d'illustration). © Carla Ferrand

En IRM, l’attraction des objets métalliques par le champ magnétique statique est l’un des principaux risques pour le patient comme pour le personnel. Un autre effet a lui aussi son importance : l’impact des champs électromagnétiques sur la physiologie humaine. Avec le développement de l’IRM et l’apparition d’appareils toujours plus puissants - jusqu’à 7 teslas et même 11,7 teslas au CEA de Saclay (IRM de recherche) - un certain nombre d’interrogations ont émergé, notamment en ce qui concerne les effets des champs électromagnétiques sur la physiologie humaine, pour lesquels beaucoup de doutes subsistent.

Les effets du champ magnétique

Malgré le peu d’éléments en notre possession, un certain nombre de conséquences physiologiques liées aux champs électromagnétiques ont été observées sur le corps humain. Leurs manifestations sont plus ou moins importantes et dépendent du temps d’exposition, ainsi que de l’intensité du champ magnétique. Deux types de champs magnétiques peuvent être définis. L

Il vous reste 93% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Xavier Roubertier

Manipulateur en neuroradiologie

Hôpital Lariboisière, AP-HP

Paris

Bibliographie

  1. Présentation de Stéphane Lehéricy, « Dangers de l’IRM, contre-indications, Directives Européennes ». Site SFRnet. http://www.sfrnet.org. Site consulté le 27 avril 2015.
  2. Site Journal officiel de l’Union européenne. http://eur-lex.europa.eu/. Site consulté le 27 avril 2015.
  3. Site INRS. http://www.inrs.fr/. Site consulté le 27 avril 2015.
  4. Présentation de Jacques Felbinger et coll., « Directive 2013/35/UE en milieu hospitalier. Cas particulier de l’imagerie par résonance magnétique ».
  5. http://www.sfrp.asso.fr. Site consulté le 27 avril 2015.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

21 Nov

15:34

Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

13:17

L’IRM rapide avec la reconstruction par apprentissage profond (DLR) améliore la qualité d’image et la précision diagnostique pour l’appendicite complexe par rapport à l’IRM non DLR et à la tomographie par contraste, offrant une alternative précieuse pour les patients sensibles aux radiations. (Étude).

7:09

Une étude évaluant plusieurs grands modèles de langage a montré que le modèle OpenAI o3 obtenait la meilleure précision à l’examen national japonais des techniciens en radiologie, atteignant 90 % de réussite.
20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR