La palpation est une des plus anciennes méthodes d’investigation clinique. Elle a toujours été un facteur clé dans le dépistage, et cela dès l’Égypte antique, il y a plus de 5 000 ans. Les médecins d’alors palpaient déjà différentes parties du corps pour en apprécier l’élasticité. Ils savaient que la perception d’une masse dure à l’intérieur d’un organe était souvent liée à l’existence d’une anomalie. Aujourd’hui, cela se vérifie pour le sein, la thyroïde et la prostate. Qu’en est-il des organes qui ne sont pas directement accessibles à la palpation ? Pour ces derniers, et notamment pour le foie [1], [2], il est aujourd’hui possible d’utiliser l’élastographie par IRM.
Le principe de l’élastographie par IRM
Le principe de l’élastographie par IRM repose sur l’application d’une onde vibratoire de basse fréquence sur la peau, via un vibreur, qui génère une onde de cisaillement au sein de l’organisme. Cette onde est suivie par une acquisition IRM en contraste de phase, à laquelle est ajouté u
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