Dossier

L’imagerie face au coronavirus

Depuis son apparition fin 2019 dans la province chinoise du Wuhan, la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) se propage sur la planète et inquiète les populations et les autorités. Au fil des études qui paraissent presque chaque jour, le scanner s’impose comme un outil d’importance pour diagnostiquer les patients symptomatiques. Cette situation place les radiologues et les manipulateurs d’électroradiologie médicale en première ligne face à l’épidémie, avec la nécessité pour eux de bien connaître ses manifestations radiologiques, ainsi que les mesures à prendre pour éviter d’être contaminés à leur tour.

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Le 09/03/20 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 14:06

Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
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