Éditorial

L’espoir du dépistage

Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose n’a jamais été aussi près de voir le jour. Depuis longtemps, on savait que ce type de cancer était un bon candidat théorique au dépistage par imagerie. D’une part, les résultats de la clinique sont mauvais. D’autre part, il existe une fenêtre temporelle où le

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Le 03/06/19 à 7:00, mise à jour hier à 14:18 Lecture 2 min.

Pour les radiologues, ce dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose représente indéniablement une opportunité (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Le dépistage du cancer du poumon par scanner basse dose n’a jamais été aussi près de voir le jour. Depuis longtemps, on savait que ce type de cancer était un bon candidat théorique au dépistage par imagerie. D’une part, les résultats de la clinique sont mauvais. D’autre part, il existe une fenêtre temporelle où le cancer est visible et détectable avant d’être symptomatique. « La durée moyenne entre la phase préclinique (Ia) et la phase IIIa pour l’adénocarcinome est de presque trois ans pour les hommes et presque quatre ans pour les femmes », expliquait Gilbert Ferretti, radiologue à Grenoble, lors des dernières Journées francophones de radiologie, justifiant la possibilité d’améliorer le pronostic des patients avec le dépistage.

Des arguments supplémentaires avec NELSON

L’étude NELSON, qui n’était pas publiée à l’heure où nous mettions sous presse, apporte des arguments supplémentaires. Elle propose un critère de positivité basé sur la taille de la masse détectée et sur son temps de dou

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Benjamin Bassereau

Directeur de la rédaction BOM Presse Clichy

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12 Déc

7:53

Des chercheurs ont évalué l’incidence des cancers du poumon diagnostiqués dans les deux années suivant des recommandations émises par des radiologues pour un scanner thoracique dans les comptes rendus de scanner et d’IRM de la tête et du cou. Ils suggèrent que la fréquence de ces recommandations devrait être considérablement réduite (étude).

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.
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