Mélanie Debarreix

« Les internes sont la variable d’ajustement d’un système médical défaillant »

Après avoir été à la tête de l'association des internes des hôpitaux de Dijon, Mélanie Debarreix préside désormais l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI). Durant un an, elle va mettre son internat de radiologie entre parenthèses pour mener plusieurs projets, notamment sur la surcharge de travail pour les internes.

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Aujourd'hui à 7:00 Lecture 6 min.

« La moyenne de travail des internes, d’après notre dernière enquête, c’est 60 heures par semaine, alors que la législation européenne impose 48 heures. » © Marjolaine Margue

Docteur Imago / Pourquoi avoir candidaté pour la présidence de l'Intersyndicale nationale des internes, est-ce une suite logique de votre mandat à la tête de l'association des internes des hôpitaux de Dijon (21) ?

Mélanie Debarreix / Pour revenir un peu plus en arrière, j’ai un parcours un peu particulier. J'ai été médecin militaire durant cinq ans. J’ai baigné dans cet esprit de corps, très cohésif, où on se battait les uns pour les autres. Lorsque je suis passée dans le civil, j’ai voulu retrouver cet esprit, et c’est ce qui m’a poussée à m’investir dans l’association des internes de Dijon. Nous avons beaucoup travaillé pour le droit des internes, notamment sur le temps de travail. En tant que présidente de l’association, je siégeais à l’assemblée générale de l’ISNI. C’est tout naturellement que j’ai voulu poursuivre cet engagement au niveau national, en mettant mon internat de radiologie entre parenthèses pendant un an pour faire évoluer la condition des internes. Car il faut le rapp

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Auteurs

Marjolaine Margue

Journaliste spécialisée BOM Presse

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20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
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