Développement en intelligence artificielle

« Les algorithmes peuvent aujourd’hui déployer leur plein potentiel »

Quels sont les limites et les défis du développement de l'IA en radiologie, notamment en scanner et en IRM ? Interview croisée avec les fondateurs de l'entreprise Raidium, Paul Hérent, radiologue diplômé d’un master en sciences cognitives, et Pierre Manceron, ingénieur centralien data scientist spécialisé en intelligence artificielle.

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Le 07/09/22 à 15:00, mise à jour hier à 14:09 Lecture 5 min.

Image d'illustration créée par Paul Hérent et Pierre Manceron à partir de stability.ai. Cette IA, basée sur des algorithmes de stable diffusion, génère une image à partir d'un prompt – ici, la phrase « a vintage picture of a radiologist in discussion with an ai about a brain mri ». stability.ai | CC0 1.0

Docteur Imago / Quelles sont les limites de l'intelligence artificielle en radiologie ?

Paul Hérent / En radiologie, ce qu'on appelle intelligence artificielle (IA) désigne en général du machine learning (apprentissage machine) supervisé. Il y a des limites à l'entraînement de ces modèles car il nécessite l'annotation de beaucoup d'images, et donc un important coût humain. Toutefois, c'est en train de changer, parce que des algorithmes d'apprentissage non supervisé, ne demandant pas l'annotation d'images, commencent à montrer depuis l'année dernière des performances supérieures à celles des algorithmes supervisés. Les limites de l'IA sont repoussées sans cesse en computer vision, ce qui ouvre des perspectives nouvelles en radiologie !

Pierre Manceron / Aujourd'hui, grâce à la mise en place de grands entrepôts de données spécifiques à une modalité ou un cas d'usage, les algorithmes peuvent déployer leur plein potentiel. Ce déclic récent s'explique non seulement par une évolution algorithm

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