Depuis un an, Guillaume Gorincour a troqué sa blouse de l’AP-HM pour la tenue civile de radiologue libéral. Au cœur de Marseille, le cabinet d’imagerie où il exerce aujourd’hui est accolé à un centre de procréation médicalement assistée. Pour ce spécialiste en imagerie périnatale, la transition s’est faite naturellement : « J’ai l’impression de ne jamais avoir travaillé ailleurs qu’ici », assure-t-il.
Clap de fin à l’hôpital
Cette trajectoire professionnelle est le fruit d’un constat sans appel : le monde hospitalier n’était plus suffisamment fécond pour voir éclore ses projets. « Quand j’ai été nommé professeur, en 2013, je me suis promis de faire un bilan 5 ans plus tard, raconte-t-il. Je voulais faire plein de choses et décider de mes projets. » Parmi ceux-ci, le développement de la virtopsie grâce à l’installation d’un scanner post mortem. « Mais on me répétait que c’était trop tôt ou trop compliqué. Ce n’était jamais le bon moment. J’avais l’impression d’avoir suffisamment fait mes
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article