Portrait

Romaric Loffroy, de la radiologie interventionnelle sinon rien

Le nouveau responsable du service d’imagerie diagnostique et thérapeutique du CHU Dijon-Bourgogne est un passionné de radiologie interventionnelle, qu’il développe au sein de nombreux projets. Parmi eux : une salle d’imagerie multimodalités radiochirurgicale et une plateforme de recherche sur le gros animal.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 27/02/17 à 17:00, mise à jour aujourd'hui à 15:09 Lecture 5 min.

« Ttraiter les patients avec moins de risques, moins de complications, à moindre coût, sans ouvrir, en évitant la chirurgie traditionnelle, c’est le summum ! », s'enthousiasme Romaric Loffroy. © V. F.

En 2016, à 40 ans, Romaric Loffroy, enseignant-chercheur au CNRS, est nommé chef de service du département d’imagerie diagnostique et thérapeutique du CHU Dijon-Bourgogne. « Cela s’est fait le plus naturellement du monde. Denis Krausé, qui doit partir en retraite en juillet 2017, a voulu anticiper sa succession pour que ce ne soit pas un cadeau empoisonné de dernière minute », commente-t-il dans un sourire timide. Une initiative qu’il juge intelligente car elle lui permet d’être épaulé pour prendre ses marques durant une année complète. « J’ai accepté avec plaisir, d’autant plus que nous nous entendons parfaitement bien. »

La radiologie interventionnelle, une évidence

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, ce Bourguignon pur souche a toujours voulu être médecin. Le choix de l’imagerie interventionnelle s’est imposé comme une évidence, dès l’externat. « Le service du CHU Dijon-Bourgogne était déjà réputé et je connaissais Denis Krausé et Jean-Pierre Cercueil, qui sont devenus mes deux maîtres

Il vous reste 86% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Virginie Facquet

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

12 Sep

16:00

La biopsie pulmonaire percutanée guidée par ultrasons (US-PLB) sur les patients pédiatriques serait sans rayonnement, sûre et précise d’après des chercheurs de l’hôpital de Beijing (Chine). Selon l’analyse de cohorte rétrospective menée sur 34 patients, l’US-PLB offrirait des conseils « critiques pour la prise de décision clinique ».  

13:29

Chez les patients atteints d'accident vasculaire cérébrale ischémique aigu, subissant une thrombectomie mécanique, mieux prévoir le risque de recanalisation futile serait possible grâce à deux marqueurs d'imagerie : Le scanner sans contraste et l'angioscanner. Selon l’étude parue dans Springer Nature, l’intégration d’un nomogramme grâce à ses données permettrait de faciliter la prise de décision thérapeutique.  

7:18

Jean-Philippe Masson, président de la FNMR, a reçu dans son centre d'imagerie à Carcassonne, le ministre chargé de la Santé et de l’accès aux soins, Yannick Neuder pour évoquer les déserts radiologiques et le protocole proposé par la CNAM. La FNMR a réaffirmé son opposition aux baisses tarifaires prévues et insisté sur la nécessité de mesures de pertinence, annonce la fédération sur le réseaux social Linkedin.
11 Sep

15:00

La reconstruction compensée en mouvement améliorerait « significativement » la qualité subjectives des images en réduisant les artefacts en angioscanner coronaire (CCTA) comparée à la reconstruction standard à 78 % d'intervalle RR. Une technique qui permet, selon l'étude retrospective, une meilleur interprétabilité de l'image diagnostic chez les patients orientés pour CCTA et ce dans la plupart des fréquences cardiaques et des grands vaisseaux (moins de 1,5 mm).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR