Ce 19 mai, au scanner des urgences du CHU de Rouen (76), les examens s’enchaînent sans accroc. Pas d’embouteillage dans les couloirs, ni dans les salles. Le trafic des chaises roulantes et des civières est fluide. Au long de l’après-midi, les patients arrivent à un rythme régulier et savamment orchestré. L’atmosphère est sereine. En apparence seulement ?
L'épidémie reste dans tous les esprits
Si aucune tension n’est palpable, le risque d’une seconde vague flotte dans tous les esprits. « Nous n’avons presque plus de cas de COVID en imagerie. Mais apparemment, ils en dépistent à nouveau en PCR depuis plusieurs jours, alors qu’au 11 mai, il n’y en avait plus aucun », signale Jean-Nicolas Dacher, le chef du service de radiologie de l’établissement. « Au scanner, depuis quelques temps, nous avions un cas par jour, mais hier, il y en avait trois, remarque le radiologue Matthieu Demeyere. Il y a un petit frémissement, on est loin d’être à l’abri d’une seconde vague. » Le COVID s’éclipse mais ga
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