Au Havre (Seine-Maritime), le centre d’imagerie Paul-Souday accueille chaque jour une cinquantaine de femmes qui viennent passer une mammographie de dépistage du cancer du sein. La plupart sont âgées de 50 à 74 ans et ont reçu une invitation à participer au dépistage organisé. D’autres, plus jeunes, sont adressées par leur médecin traitant au vu de leurs antécédents familiaux.
La qualité au centre des préoccupations
Dans la salle d’interprétation, le radiologue Laurent Verzaux scrute les clichés à la recherche d’infimes indices. « L’intérêt du dépistage, c’est de détecter les petites lésions. On s’arrache les yeux pour voir des signes subtils, de très fines calcifications ou des petites modifications architecturales », témoigne-t-il. Pour participer au dépistage organisé du cancer du sein, le centre doit répondre à un cahier des charges très précis. De l’intensité de l’éclairage à l’affichage des images, rien n’est laissé au hasard. « Les écrans doivent afficher les clichés des deux face
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article