Économie de l’imagerie

Les regroupements et la consolidation de la radiologie libérale française

La tendance est au regroupement à l’échelle régionale, voire nationale pour les cabinets de radiologie libérale. Plusieurs acteurs sont en course dans cette consolidation. Face aux financiers et aux fonds d’investissement, les groupements de radiologues s’unissent pour garder la maîtrise de leur activité.

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Le 12/02/19 à 16:00, mise à jour aujourd'hui à 15:06 Lecture 4 min.

Appliquant le vieil adage selon lequel l'union fait la force, des groupes libéraux de radiologie s'unissent pour représenter un poids suffisant pour résister à ces nouveaux acteurs et continuer à développer leurs activités (photo d'illustration).. © Jacob Lund - stock.adobe.com

Depuis 20 à 30 ans, l'évolution naturelle de la radiologie libérale est de croître par fusions entre les groupes, création de nouveaux centres, acquisitions de nouveaux équipements et diversification des activités des groupes existants. Les groupes grandissent ; leur nombre se réduit. Ces regroupements se sont faits localement, souvent à l'échelle d'une ville. Ils ont été nécessaires pour créer des grands plateaux techniques aux coûts d'investissement et d'exploitation élevés, pour maîtriser les frais fixes, mutualiser les compétences, les moyens humains et financiers, et pour répondre aux nouveaux modes d'exercice exigés par les progrès techniques et l'évolution de la réglementation.

Une vague de concentration à l’échelle régionale ou nationale

Cette première vague de concentration n'est pas terminée et la profession reste fragmentée. La démographie médicale défavorable accélère la restructuration. Les cabinets de petite taille sont en difficulté. Ils ne trouvent pas de successeur e

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Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

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Le fil Docteur Imago

20 Juin

16:00

La Société européenne de radiologie gastro-intestinale et abdominale (ESGAR) a publié des recommandations pratiques pour le diagnostic et l'évaluation de la réponse au traitement chez les patients souffrant d'une maladie de Crohn luminale. L'entéro-IRM et l'échographie sont les examens radiologiques de première ligne, tandis que le scanner peut être utile en seconde ligne ou dans l'aigu, souligne notamment l'article.

13:30

L'embolisation de l'artère méningée moyenne avec des microparticules pour prévenir la récidive des hématomes sous-duraux chroniques chez les patients déjà traités par chirurgie ne fait pas mieux que la prise en charge standard, selon une étude randomisée multicentrique française (342 patients) parue dans le JAMA. Le professeur de radiologie Laurent Spelle avait déjà indiqué dans nos colonnes des résultats préliminaires négatifs pour cette étude.

7:30

50 personnes ont participé au RI challenge avec 368 posts LinkedIn, a annoncé Mehdi Lebbadi, co-organisateur du défi dédié à mettre en avant la radiologie interventionnelle, que nous avions interrogé à ce sujet. Ces posts ont généré 19 422 « likes », et sont apparus plus de 500 000 fois à l'écran d'utilisateurs LinkedIn. « J'organise actuellement la même chose à l'échelle européenne, juste avant le congrès du CIRSE [la Société européenne de radiologie cardiovasculaire et interventionnelle, NDLR] mi-septembre. L'enthousiasme est déjà palpable », se réjouit le praticien.
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