En pratique

Le PIMM en 10 questions

Le plateau d’imagerie médicale mutualisé, ou PIMM, est une forme d’organisation juridique qui permet à des groupes de radiologues de mettre en commun leur matériel, leurs locaux ou leurs personnels. Cet article répond aux interrogations essentielles sur la création, la mise en place et le fonctionnement de ce nouvel outil de coopération.

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Le 20/09/18 à 15:00, mise à jour aujourd'hui à 14:20 Lecture 4 min.

À la constitution d’un PIMM, chaque structure cofondatrice apporte ses autorisations d’équipements médicaux lourds (EML). © Carla Ferrand

1. Pourquoi le PIMM ?

Le PIMM doit améliorer l’accès des patients à l’imagerie sur un territoire en renforçant la coopération entre professionnels de santé. Il permet de faire travailler ensemble des radiologues, même de statuts différents, pour répondre à une ou plusieurs missions de service public, notamment la permanence des soins en établissement de santé (PDSES). Avant le PIMM, la réglementation permettait déjà de faire coopérer le public et le privé et de partager des équipements d’imagerie dans des groupements (GCS ou GIE). Pourquoi donc créer cette nouvelle forme de coopération ? La première raison est la volonté de renforcer les mutualisations entre différentes structures. Il s’agit aussi, et peut-être surtout, de trouver une solution à la sempiternelle question des différences de revenus entre radiologues publics et privés.

2. Qui s’occupe de quels patients ?

Le PIMM étant, par nature, un outil d’intégration, la logique de la mutualisation de la patientèle peut s’imposer. Il est

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Auteurs

Hervé LECLET

SANTOPTA Groupe ESPRIMED

Médecin radiologue

Consultant en organisation en imagerie médicale

www.santopta.fr

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Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint BOM Presse Clichy

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Le fil Docteur Imago

20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
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