Organisation des plateaux d’imagerie

Les étapes, éléments facilitants et bloquants de la conception d’un PIMM

Le plateau d’imagerie médicale mutualisé est une forme d’organisation territoriale de l’imagerie qui permet à ses acteurs de mettre en commun le personnel et le matériel. Sa mise en place est un travail long, qui nécessite une définition et une gestion solides du projet et peut se heurter à de nombreux obstacles.

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Le 25/05/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 5 min.

Le PIMM est certainement un outil d’avenir pour organiser l’offre territoriale en imagerie mais comme toute organisation innovante, il nécessite rigueur, force de persuasion et patience ! D. R.

Le PIMM, ou plateau d’imagerie médicale mutualisé, a été créé par la loi de santé de janvier 2016 (article 113) et a pour objectif de mettre en place des organisations territoriales radiologiques. Il concerne l’activité de radiologie diagnostique et/ou interventionnelle publique et/ou privée, le plus souvent multisite. L’objectif est de mutualiser le personnel paramédical et médical, les locaux, les équipements et les différentes modalités de prise en charge comme la permanence des soins (PDS). Mais concrètement, comment procéder pour mener à bien un tel projet ? Cet article a pour objet de vous faire partager notre expérience dans la préparation et la mise en place du PIMM basco-landais qui regroupe quatre établissements publics (Dax, Mont-de-Marsan, Bayonne et Saint-Palais). C’est un PIMM trans-GHT qui implique deux départements.
En premier lieu, la majorité des PIMM en cours d’élaboration ou mis en place sont le fruit d’une réflexion collective entre les acteurs de la future structur

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Auteurs

Frédéric Martineau

Chef de pôle imagerie Centre hospitalier Côte-Basque
Bayonne
 

Discussion

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Le fil Docteur Imago

20 Nov

15:06

Une étude montre que l’angioscanner coronaire à détecteur photonique, réalisée avec des doses réduites de rayonnement et de produit de contraste, offre une excellente qualité d’image et une précision diagnostique élevée, en particulier avec les reconstructions en VMI à 55 keV. Cette technique permet de détecter avec fiabilité les sténoses obstructives et les resténoses intrastent chez des patients souffrant d’une maladie coronarienne associée à l’inflammation.

13:11

Une étude évaluant deux protocoles sur un scanner à comptage photonique : kV bas (70) et kV élevé (120) a démontré les promesses du premier protocole pour réduire la dose de radiation chez les nourrissons, avec une qualité d’image similaire à celle du protocole 120 kV, bien que des reconstructions spectrales avancées ne soient pas disponibles.

7:09

Les radiologues, hospitaliers et libéraux fédérés au sein du CNP G4, alertent sur le risque que les baisses tarifaires envisagées fassent disparaître de nombreuses structures de proximité, compromettant l’accès équitable à des soins radiologiques de qualité partout en France. Ils appellent à suspendre ces mesures, craignant notamment que cela n'engendre frein majeur à l’innovation, et se déclarent prêts à un dialogue constructif pour préserver la radiologie au service de tous.
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