Investissement

« L’imagerie médicale est une activité qui a besoin de plus en plus de capitaux »

Le groupe d'hôpitaux privés Elsan se revendique comme l’un des leaders de l’imagerie médicale et affiche sa volonté de renforcer sa présence en régions en radiologie « pour développer des parcours de soins complets ». Simon Levy, directeur général délégué en charge de la stratégie et du développement, dévoile les ambitions du réseau.

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Le 07/03/22 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 4 min.

« Nous assumons totalement de développer des plateformes plus larges et plus structurées d’imagerie, car nous sommes convaincus que cela va dans le sens de l’histoire de cette spécialité », affirme Simon Levy. © Bruno Levy

Docteur Imago / Elsan se présente comme « un acteur leader privé de l’imagerie médicale ». Combien de centres de radiologie sont affiliés au groupe ?

Simon Levy / Aujourd’hui, nous avons 36 sites d’imagerie répartis sur 13 territoires, environ 200 radiologues partenaires et une soixantaine d’équipements lourds. Ce sont des centres adossés à des cliniques et des cabinets de ville. Nous avons une vision de continuum du parcours du patient et à ce titre la radiologie est évidemment très importante, à la fois dans sa dimension diagnostique et interventionnelle. Clairement, c’est une activité que nous souhaitons développer. Nous saisirons toutes les opportunités qui se présentent pour continuer à développer nos centres, accompagner les radiologues partenaires et nouer de nouvelles coopérations.

D. I. / Quel modèle financier et organisationnel proposez-vous aux radiologues ?

S. L. / Sur l’imagerie en coupe, le groupe se rémunère avec les forfaits techniques. Sur l’imagerie conventionnelle, nous

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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Des chercheurs ont évalué l’incidence des cancers du poumon diagnostiqués dans les deux années suivant des recommandations émises par des radiologues pour un scanner thoracique dans les comptes rendus de scanner et d’IRM de la tête et du cou. Ils suggèrent que la fréquence de ces recommandations devrait être considérablement réduite (étude).

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

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L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.
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