Le 24 juin, le congrès de la Société française de neuroradiologie (SFNR) a consacré une session à l’attention et aux pièges qui guettent les radiologues lorsqu’ils interprètent des examens d’imagerie. Robert Lavayssière, anciennement radiologue au centre Imagerie Paris Nord, à Sarcelles (95), a décrit les principales erreurs liées à l’attention et les moyens de les éviter.
Une interprétation en deux phases
« Les erreurs radiologiques sont différentes des erreurs cliniques car les images sont conservées et peuvent être revues, même longtemps après l’examen, rappelle-t-il. De plus, les interprétations sont écrites et les comptes rendus possèdent une valeur médicale et légale. » En radiologie, l’interprétation repose sur un processus dual, qui comporte une phase automatique et une phase analytique. La seconde demande un effort visuel et de concentration. « Il y a une oscillation permanente entre les deux phases », explique Robert Lavayssière.
Plus d’erreurs en radiographie
Le taux d’erreurs d
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article