RSNA 2020

« Les données cliniques doivent être traitées comme une forme de bien public »

Le 30 novembre dernier, une session du RSNA 2020 était dédiée aux considérations éthiques qui entourent l'intelligence artificielle. Un radiologue américain a proposé un cadre pour l'utilisation et le partage des données cliniques d'imagerie, avec pour objectif l’amélioration de la qualité des soins.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 14/01/21 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:30 Lecture 3 min.

« Il est éthique de partager des données avec les industriels à partir du moment où la confidentialité est assurée, où les organisations réceptrices acceptent le rôle de « responsable des données », adhèrent à un accord d‘utilisation des données et ne les partagent pas davantage », énumère David Larson. capture d'écran RSNA 2020

Comment utiliser, partager et diffuser les données cliniques d'imagerie en intelligence artificielle ? Dans quelles conditions ? Suivant quelles règles ? Ces questions éthiques étaient au cœur d'une session du congrès 2020 de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA). David Larson, professeur de radiologie à la faculté de médecine de l’université de Stanford, en Californie, a partagé sa vision des enjeux éthiques dans ce domaine : « Les données cliniques sont acquises en premier lieu pour le soin. Toutefois, le développement de l’IA augmente le potentiel d’utilisations secondaires de ces données. Cela soulève des questions éthiques. » Le radiologue américain remarque que contrairement aux technologies d’IA, qui se développent rapidement, les cadres légaux, réglementaires et éthiques mettent du temps à se mettre en place. Lui-même a proposé un cadre éthique pour l’utilisation des données cliniques d’imagerie en IA. Ses travaux ont fait l’objet d’une publication en mars 2020 dans l

Il vous reste 80% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

Offre mensuelle 100 % numérique

23 €

par mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

Voir la fiche de l’auteur

Bibliographie

  1. Larson D. B., Magnus D. C., Lungren M. P. et coll., « Ethics of using and sharing clinical imaging data for artificial intelligence: a proposed framework », Radiology, mars 2020, vol. 295, n° 3. DOI : 10.1148/radiol.2020192536.

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Sur le même thème

Le fil Docteur Imago

13:17

Dans une méta-analyse incluant sept études, des données montrent que le poids total et la surface corporelle sont les meilleurs prédicteurs de l’amélioration hépatique au scanner avec contraste, contrairement au poids maigre.

7:18

L’administration de glucagon et d’hyoscine-butylbromure ainsi que le volume de la vessie, n’ont montré aucune association significative avec les artefacts de mouvement lors de l’IRM prostatique T2W. De fait l’utilisation régulière d’antispasmodiques et le vidage de la vessie peuvent être reconsidérés lors de l’IRM prostatique, indique une revue systématique qui souligne la nécessité de stratégies de dosage personnalisées en scanner avec contraste amélioré.

7:30

Une étude a quantifié l'ampleur et l'évolution de l'utilisation des produits de contraste chez les bénéficiaires du programme Medicare aux États-Unis (environ 13,5 milliards de mL administrés entre 2011 et 2024). Elle montre également qu'une catégorie d'examens d'imagerie représente la majeure partie de ce volume.
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR