Téléphone ou bipeur qui sonne, confrère qui vient solliciter un avis… en salle de lecture, de nombreux événements peuvent perturber le travail des radiologues. Au congrès 2019 de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), Ethan Smith, directeur de la section d’imagerie thoracoabdominale de l’hôpital pédiatrique de Cincinnati (Ohio), a présenté le processus mis en place dans son équipe pour limiter ces interruptions. « Je recevais beaucoup de plaintes à ce sujet, témoigne-t-il. Rappelons-nous que l’interprétation est une tâche complexe. Quand nous sommes interrompus, nous perdons notre concentration et stoppons notre processus de recherche. S’arrêter puis reprendre est compliqué et demande du temps. » Une étude menée auprès d’internes en radiologie a relevé une hausse du taux d’erreurs majeures dans l’heure qui suivait un appel téléphonique, peut-être due au stress et à la distraction générés par cet appel [1].
Un point central bruyant
Ethan Smith a donc constitué et dirigé une équi
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