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Rendez-vous scientifique

Le congrès de Val d’Isère met les jeunes radiologues à l’honneur

Le congrès de Val d'Isère convie chaque année plus de 200 radiologues de toutes surspécialités. Ce rendez-vous offre une grande place aux jeunes radiologues, avec différents packages et bourses créés spécifiquement pour eux, comme l'explique Valérie Vilgrain, son organisatrice.

Le 13/11/23 à 0:00, mise à jour le 14/11/23 à 15:01 Lecture 4 min.
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La 41e édition du congrès de Val d’Isère a accueilli 240 participants. © Canon Medical

« Le congrès s’adresse à tous les radiologues de toutes surspécialités »

Pr Valérie Vilgrain, cheffe du service d’imagerie médicale de l’hôpital Beaujon-AP-HP

Comment est né le congrès de Val d’Isère et à qui s’adresse-t-il ?

Valérie Vilgrain / Nous avons fêté cette année la 41e édition du congrès de Val d’Isère, et nous avons accueilli 240 participants. À l’origine, le congrès a été créé par Georges Salamon, neuroradiologue à Marseille, et était consacré à la neuro. Très rapidement, il s’est ouvert à d’autres champs de l’imagerie. J’ai repris les rênes du congrès en 2018 à la suite de Claude Manelfe, professeur de neuroradiologie à Toulouse. Aujourd’hui, le congrès s’adresse à tous les radiologues de toutes spécialités, libéraux et hospitaliers, jeunes et moins jeunes. Nous voulons que ce soit un moment très studieux mais aussi très convivial, où l’on a le temps de discuter avec des collègues et des amis. Je tiens beaucoup à cet aspect.

Quelle est la particularité de ce congrès ?

V. V. / La particularité du congrès est qu’il est multispécialités. C’est très important car il n’y a pas beaucoup de congrès qui ne sont pas thématiques. Quand je discute avec les participants, je m’aperçois que certains ont un exercice spécialisé et veulent maintenir leurs connaissances dans les choses qu’ils font un peu moins, et que d’autres ont encore aujourd’hui un exercice généraliste – ce que j’admire car c’est extrêmement compliqué. Pour eux, ce congrès est l’occasion de couvrir les grands domaines de l’imagerie.

Comment se déroule le congrès de Val d’Isère ?

V. V. / Le congrès se déroule sur cinq jours, sur la deuxième ou troisième semaine de mars. Chaque année, les grandes spécialités en termes de volume sont abordées : neuroradiologie, imagerie ostéoarticulaire, imagerie abdominale et digestive. Les autres spécialités tournent tous les deux ou trois ans, par exemple l’imagerie sénologique, la radiopédiatrie, l’imagerie ORL, etc. Les speakers sont de très haut niveau. Ils font plusieurs conférences et animent des ateliers et des cas cliniques. Il y a des conférences et, sur chaque demi-journée, il y a des présentations de cas cliniques. Il y a aussi des ateliers interactifs, et des séances d’interprétation que j’anime. Les deux gagnants sont invités au congrès de l’année suivante.

Le congrès souhaite donner une grande place aux jeunes radiologues. Quelles formules leur sont proposées ?

V. V. / Nous avons créé différents packages pour les convier au congrès, mais aussi pour leur fournir des bourses pour l’hébergement et le transport. Cette année, il y a eu 25 jeunes – internes et chefs de clinique – qui ont été invités avec une bourse. C’est une façon d’inclure les jeunes et de leur permettre d’accéder financièrement au congrès. En 2024, le congrès aura lieu du 18 au 22 mars et nous espérons accueillir à nouveau de futurs et jeunes radiologues !

« J’ai pu avoir accès à tout le congrès gratuitement durant cinq jours »

Dr Caroline Chassaing, cheffe de clinique à l’hôpital Beaujon-AP-HP

Quelle a été votre expérience au congrès de Val d’Isère ?

C. C. / J’y ai participé en mars 2023. J’avais envoyé un cas clinique qui a été sélectionné par un jury et que j’ai présenté lors du congrès. Cela m’a permis d’avoir accès à tout l’événement gratuitement durant cinq jours. Ma présentation concernait l’imagerie digestive, sur un cas d’infiltration périportale.

Quels aspects vous ont le plus plu ?

C. C. / C’était la première fois que je participais au congrès de Val d’Isère et ce qui m’a plu, c’est que les topos étaient variés et de bonne qualité. On voit de tout. Les demi-journées sont réparties par thématiques, donc on peut choisir les sessions que l’on veut. Les présentations sont souvent faites par des PU-PH, des gens très à la pointe de leur surspécialité, et cela permet de se mettre à jour quand ce n’est pas notre domaine. J’ai également trouvé que le format était intéressant : on assiste à des sessions tôt le matin pendant trois heures, puis à partir de 16 heures l’après-midi. Cela permet de profiter de la montagne, tout en assistant à beaucoup de cours.

En quoi ce congrès est-il particulièrement intéressant pour votre pratique ?

C. C. / Pour ma part, je suis cheffe de clinique en imagerie digestive, mais à Beaujon, nous faisons aussi de la neuroradiologie, donc je suis allée à tous les cours de neuro. C’est l’occasion de se mettre à jour avec des experts. Dans la pratique clinique, on voit également des imageries « tout venant » sur lesquelles on est parfois moins à l’aise, donc voir des topos sur l’os ou le thorax, c’est toujours utile. Je pense que ce congrès est intéressant, notamment pour les internes car ils sont à un moment de leur parcours où ils font de tout, donc ils peuvent vraiment faire toutes les sessions.

Docteur Imago

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