Publirédactionnel | Information communiquée en collaboration avec l’entreprise de santé Guerbet

Guerbet

« Notre mot d’ordre est d’être proactifs vis-à-vis de la radiologie française »

Dans quelques mois, les centres d’imagerie devront acheter eux-mêmes leurs produits de contraste. Le laboratoire Guerbet accompagne les radiologues dans ce changement profond, comme l’explique Clément Cabanes, président de Guerbet France.

Le 09/10/23 à 0:00, mise à jour le 12/10/23 à 10:37 Lecture 5 min.

« Nos équipes accompagnent les professionnels de santé pour analyser la situation dans leurs centres et les aider à être prêts à appréhender les changements qui les attendent. » © Guerbet

Le marché des produits de contraste devrait bientôt voir la fin de la prescription. Qu’est-ce que cela représente pour Guerbet France ?

Clément Cabanes / À partir du 1er mars 2024, l’ensemble des produits de contraste seront achetés, stockés et fournis par les plateaux techniques des centres d’imagerie. C’est une modification majeure de mode opératoire entre Guerbet et ses clients. C’est aussi une modification majeure pour nos clients sur l’approche du stockage, de l’achat des produits, de la pharmacovigilance, de l’assurance qualité, etc.

Concrètement, qu’est-ce que cela change pour vous ?

C. C. / Le premier changement, c’est que l’on va passer d’un modèle de centres de livraison des grossistes répartiteurs – c’est-à-dire quelques centres répartis sur le territoire national – à un modèle de centres d’imagerie médicale, présents partout en France. Il nous faudra être capables de livrer la totalité de nos clients en direct, ce qui représente un impact logistique énorme. Le deuxième changement se trouve dans l’accompagnement des radiologues. Il faut surtout s’assurer qu’il n’y aura pas de rupture dans le processus de continuité des soins. Nous devons nous assurer que les produits sont disponibles en temps et en heure. La date d’échéance du 1er mars 2024 va arriver très vite et les écueils sont quand même assez élevés. C’est un challenge de très grande envergure, mais nous y arriverons.

Quels retours avez-vous eus de la part des radiologues ?

C. C. / Il y a d’abord eu une phase d’inquiétude, liée à la rapidité à laquelle le changement devait se faire c’est-à-dire au 1er juillet de cette année, date finalement décalée au 1er mars 2024. Les plateaux techniques d’imagerie n’ont jamais été conçus pour recevoir des palettes de produits. Au départ, il y avait donc une inquiétude logistique pour savoir où et comment stocker ces produits. Ensuite, la deuxième préoccupation concerne la pharmacovigilance, qui était assurée par les officines de ville. Là il y a encore des zones d’ombre que les autorités françaises doivent absolument éclairer. On est dans un marché en pleine mutation, avec aujourd’hui des zones d’ombre majeures sur lesquelles on attend des éclairages de la part des autorités pour pouvoir aider nos clients et les soutenir au mieux dans cette modification de marché. Par exemple, aujourd’hui, on ne connaît pas le taux de TVA qui sera appliqué sur nos médicaments. Donc on doit travailler de façon très étroite, à la fois avec les radiologues et avec les autorités, pour pouvoir avancer sur ce projet.

Comment accompagnez-vous les radiologues ?

C. C. / Nos équipes accompagnent les professionnels de santé pour analyser la situation dans leurs centres et les aider à être prêts à appréhender les changements qui les attendent, notamment sur la fonction de médecin référent, qui n’est pas encore bien définie, mais qui a priori sera une continuité du pharmacien responsable. On peut supposer que les autorités demanderont la même chose au médecin qui sera en charge du plateau technique pour s’assurer du bon suivi et du bon stockage du médicament.

Comment se positionne Guerbet sur les conditionnements multipatients ?

C. C. / Le projet multipatient va toucher la totalité des produits existants, qu’ils soient iodés ou gadolinés. L’ANSM a demandé à tous les laboratoires de déposer leurs demandes d’AMM pour ce type de conditionnement. Guerbet commercialise déjà ses produits au format multipatient dans le monde. Nos injecteurs et consommables sont également prévus pour le multipatient. Nous sommes prêts pour le lancement au 1er mars 2024 en France.

Comment l’inflation vous affecte-t-elle en termes de production et de matières premières ?

C. C. / L’inflation, qu’elle soit sur les matières premières ou liée à l’augmentation des énergies, a un impact important sur nos coûts de production. Cela aura nécessairement un impact sur les prix de vente aux clients autant à l’hôpital que dans le privé. Des demandes ont été faites auprès des autorités concernées pour clarifier les notions de prix et de remboursement entre les différents acteurs de santé.

L’écoresponsabilité est aujourd’hui un sujet de premier plan. Quelle est la vision de Guerbet sur cette problématique ?

C. C. / L’écoresponsabilité est au cœur de nos préoccupations depuis plus de 15 ans chez Guerbet. Nous avons mis en place un procédé innovant de récupération de l’iode dans notre usine à Lanester (56) qui représente 160 tonnes par an d’iode recyclées. Nous recyclons l’iode depuis un grand nombre d’années sur notre usine de Lanester. Dans notre usine, à Marans (17), de la même façon, il y a tout un protocole en place depuis des années pour la récupération du gadolinium. L’écoresponsabilité est un sujet majeur pour nous. Guerbet est également partenaire du projet MEGADORE, initié par le CHU de Brest (29) qui consiste à récupérer les produits gadolinés non injectés aux patients. Mais nous ne nous arrêtons pas là, nous avons un projet en cours sur la récupération de toutes les iodes issues des produits de contraste iodés sur le marché. L’objectif est de récupérer ces iodes et les réinjecter dans les productions pour d’autres industries telles que les fabricants d’écran, de téléphones…

Quel est le mot d’ordre chez Guerbet France à l’heure actuelle ?

C. C. / Entre maintenant et le 1er mars 2024, le mot d’ordre est proactivité. Notre objectif est d’accompagner les professionnels de l’imagerie médicale, et de trouver toutes les solutions possibles avec eux, dans le respect du Code de la santé publique, afin de leur permettre d’être prêts au 1er mars 2024 et pouvoir garantir que les examens soient réalisés en temps et en heure et qu’aucun patient ne soit impacté par ces changements de paradigme. C’est notre mission.

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