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« Nous garantissons l’égalité d’accès à une imagerie d’urgence de qualité, partout, tout le temps »

Présente aux JFR sur le stand 124A, la société IMADIS assure la continuité et la permanence des soins en imagerie d’urgence, 24 heures sur 24, en France métropolitaine et en Outre-mer. Grâce à un réseau de 8 centres de garde, 400 médecins et un travail d’équipe en collaboration étroite avec 120 établissements de santé partenaires, IMADIS connecte l’hôpital public et le monde libéral pour apporter une réponse concrète aux enjeux de la radiologie des urgences. Entretien avec le Dr Vivien Thomson, radiologue, président et cofondateur de la structure.

Le 14/10/23 à 0:00, mise à jour le 15/10/23 à 7:45 Lecture 5 min.
Vivien Thomson, radiologue, fondateur et président d'Imadis

« Nous voulons positionner les radiologues en téléradiologie comme des acteurs à part entière de la prise en charge des patients. » © Imadis

Pouvez-vous nous présenter IMADIS ?

Vivien Thomson / IMADIS est une structure créée en 2009 par cinq radiologues lyonnais. À l’époque où la téléradiologie n’était pas encore développée en France, notre ambition était d’utiliser les moyens techniques disponibles pour répondre à un besoin d’assurer la permanence des soins de manière équilibrée, même dans les hôpitaux qui manquaient de radiologues. L’idée était de faire des urgences et de travailler la nuit, moment clé de la prise en charge des patients, avec l’ambition de créer notre propre modèle.

Quelle est la particularité de votre modèle de téléradiologie ?

V. T. / Nous voulons positionner les radiologues en téléradiologie comme des acteurs à part entière de la prise en charge des patients. La téléradiologie ne se réduit en effet pas à la seule télé-interprétation. Le radiologue a un rôle à jouer en amont dans toute l’organisation de la filière de soin, en direct dans la validation de la pertinence d’un examen, le choix du bon protocole, puis dans l’interprétation et le compte rendu de l’examen, et enfin en aval dans tous les contrôles qualité dont celui de la pertinence des actes.

Les radiologues d’IMADIS travaillent exclusivement dans les centres de garde. Pourquoi ?

V. T. / C’est en effet une marque de fabrique. Cela nous permet d’être le plus qualitatif possible en matière d’environnement de travail et d’outils professionnels. Nous savons dans quelles conditions travaillent les radiologues et tout est fait pour qu’elles soient optimales. Les gardes sont des temps dédiés, et non pas des astreintes. Nous sommes persuadés que c’est un élément clé de la qualité de la réponse. Plus de 20 radiologues sont aujourd’hui en poste ensemble sur les périodes les plus chargées de la garde, comme les vendredis soir. Travailler en équipe permet notamment de discuter des dossiers à plusieurs et de solliciter dès que nécessaire des confrères en fonction de leur surspécialité. Par exemple, un radiologue qui a une question sur une lésion rénale suspecte va pouvoir solliciter le spécialiste en imagerie urinaire, qu’il soit juste à côté de lui ou qu’il soit dans un autre centre IMADIS. Une véritable équipe multisite est ainsi présente chaque jour et chaque nuit.

Comment organisez-vous ce travail en équipe ?

V. T. / Un assistant de régulation en téléradiologie assure le standard téléphonique et oriente le flux des appels, alors que 2 radiologues régulateurs gèrent en amont la protocolisation des examens et toutes les interactions avec les manipulateurs et les médecins cliniciens. Cela permet aux radiologues qui interprètent de ne pas être dérangés et, grâce à l’absence d’interruption de taches, de conserver la meilleure concentration possible. Bien sûr, ils peuvent être contactés directement dès que nécessaire par les équipes locales et eux-mêmes appellent régulièrement les médecins cliniciens.

Comment s’organise le travail avec les établissements ?

V. T. / Nous collaborons de manière étroite avec les médecins et les manipulateurs, mais aussi les cadres et les responsables informatiques pour que les établissements adhèrent dans leur ensemble au projet. Sur le plan humain, des membres de notre équipe, coordinateurs ou radiologues, se déplacent pour former les équipes sur site. Au niveau technique, nous connectons les modalités et les PACS grâce à une box de transfert qui « pousse » les examens vers notre PACS IMADIS (Philips) et c’est un portail développé par Deeplink Medical (ITIS) qui permet à tous les acteurs de la prise en charge des patients de structurer les demandes, d’accéder aux protocoles ou aux comptes rendus. Dès la première garde réalisée, nous mettons en place un suivi de proximité, associant des rapports d’activité automatiques, des entretiens réguliers et du benchmark inter-établissements.

Comment garantissez-vous la qualité de l’interprétation des examens ?

V. T. / L’enjeu est en effet clé ! Nous avons plusieurs process en place. Par exemple, nous pratiquons une 2e lecture systématique dans les 12 à 24 heures de tous les bodyscanners de déchocage. C’est une implication majeure de tous les radiologues. Nous avons aussi des process de contrôle sur l’AVC, avec une alerte automatique pour tout délai d’interprétation dépassant 20 minutes. Nous avons également mis en place, au sein de notre cellule de gestion des risques, une revue de morbimortalité (RMM) en téléradiologie. Tous les 3 mois, nous staffons collégialement les dossiers qui ont posé problèmes et élaborons des actions correctives. Près de 150 personnes assistent aujourd’hui à ces réunions. Ce sont des processus qualité proches de ceux d’un service hospitalier, qui nous permettent de travailler constamment sur l’amélioration de nos pratiques et de garantir aux patients un diagnostic d’imagerie fiable et précis, dans un délai rapide (en moyenne la durée d’interprétation est de 17 minutes).
Enfin, nous utilisons 7 algorithmes d’intelligence artificielle en routine clinique depuis 2019 pour sécuriser l’interprétation des examens radiologiques. Nous croyons à la complémentarité des compétences de nos radiologues et des technologies de l’IA. Nous appliquons au quotidien le concept de « radiologue augmenté » pour apporter une sécurité supplémentaire et moderne à tout patient pris en charge.

Vous préparez cette année l’ouverture d’un nouveau centre de garde à Strasbourg…

V. T. / Nous avons aujourd’hui des centres de garde dans 8 villes (Lyon, Bordeaux, Marseille, Rennes, Saint-Étienne, Clermont-Ferrand, Dijon, Brest). Et en effet, nous allons bientôt en avoir un neuvième avec l’ouverture d’un centre de garde à Strasbourg, début 2024. Nous avons également pour ambition de continuer le maillage des territoires pour participer à notre mission de santé publique : garantir l’égalité d’accès à une imagerie d’urgence de qualité, pour tout le monde, quels que soient le lieu de prise en charge, l’heure et l’état de santé des patients nécessitant un examen d’imagerie.

Docteur Imago

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