Quelles sont les particularités techniques et ergonomiques de la sonde Philips mL26-8 ?
Alain Silvestre / C’est une petite sonde en club de golf qui se tient un peu comme un stylo. Elle est très pratique, courte et maniable. C’est une sonde très haute fréquence avec une très bonne résolution spatiale. Elle a aussi un Doppler très performant pour voir la vascularisation et la microvascularisation des tissus.
Quels sont ses principaux atouts en imagerie ostéoarticulaire ?
A. S. / Pour l’imagerie des doigts c’est très intéressant car les structures sont très fines. Pour analyser les segments, sa petite taille est un atout. On peut faire fléchir les doigts et avoir une analyse dynamique beaucoup plus performante. Auparavant, on utilisait des sondes un peu plus larges avec une fréquence moins élevée. On avait du mal à bien analyser l’appareil extenseur au niveau des doigts. Avec cette sonde, l’analyse est beaucoup plus fine. Sur les autres structures anatomiques plus longues, on commence l’examen avec une sonde linéaire standard et si on a un doute sur une zone particulière, on prend cette petite sonde pour compléter l’analyse sur une zone plus focalisée.
Pour quelles procédures l’utilisez-vous en interventionnel ?
A. S. / Pour réaliser certaines infiltrations un peu délicates et superficielles c’est parfait, car il y a une bonne résolution spatiale. En plus, il y a un tracker d’aiguille intégré. Dans notre centre, nous réalisons 2 400 injections de PRP par an. Pour les tendons, il faut infiltrer au niveau de la fissure, et avec cette sonde on voit parfaitement les fissures et on peut bien guider l’aiguille pour faire du needling.
Cette sonde a-t-elle une valeur ajoutée pour l’imagerie du sportif ?
A. S. / Oui, dans la mesure où l’on a une meilleure analyse des structures et des lésions. Plus on est fin et précis, meilleur sera le diagnostic et tout le monde en bénéficiera. Dans notre centre, nous prenons en charge des sportifs de haut niveau – footballeurs, rugbymen – mais aussi des sportifs compétiteurs de niveau correct et des sportifs du dimanche. On ne fait pas de distinction.
Selon vous, les sondes très haute fréquence vont-elles devenir incontournables ?
A. S. / Cela devient indispensable. Si l’on veut rester au top niveau de l’échographie ostéoarticulaire, on est obligé d’avoir ce type de sonde.
Redéfinir les performances en échographie ostéo-articulaire
L’imagerie en toute confiance
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Architecture d’imagerie nSight Plus 1, une technologie de formateur de faisceau plus puissante offrant des performances d’imagerie de nouvelle génération 2. Grâce à la nouvelle sonde ultra-haute fréquence mL26-8, améliorez la résolution spatiale jusqu’à 36 % et la pénétration jusqu’à 64 % dans les applications superficielles3. Grâce à son imagerie trapézoïdale, augmentez votre champ d’exploration de 75 % 3.
Améliorez votre diagnostic par l’analyse vasculaire
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MicroFlow Imaging offre une sensibilité et une précision remarquables dans l’évaluation du flux sanguin 4. Flow Viewer définit la vascularisation avec un aspect 3D pour représenter avec précision la topographie du flux vasculaire.
Une expérience intuitive
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Améliore l’uniformité de l’image, en ajustant de manière adaptative la luminosité de l’image à chaque pixel et en réduisant le besoin d’ajustement de la part de l’utilisateur, tout en améliorant la polyvalence de la sonde. L’optimisation en temps réel, pixel par pixel, permet de réduire jusqu’à 54 % l’optimisation à la main 5.
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