Introduction
Fascinantes pour certains ou repoussantes pour d’autres, les investigations pratiquées sur les morts soulèvent souvent questionnements et intérêt. L’imagerie médicolégale ne déroge pas à cette règle. Son essor depuis plusieurs années en France comme dans de nombreux pays tend à en faire une spécialité radiologique à part entière, dont les applications et la sémiologie ne cessent de se préciser [1].
Imagerie post-mortem : cadre procédural, modalités, buts
Cadre procédural
L’imagerie post-mortem en France est majoritairement réalisée dans le cadre d’une procédure pénale, ouverte pour déterminer les causes de la mort et éliminer l’intervention d’un tiers. En cas de décès dit « suspect » (mort violente et/ou inattendue), l’obstacle médicolégal est posé sur le certificat de décès : il place le corps sous main de justice. Toutes les investigations post-mortem (imagerie, autopsie, prélèvements anatomopathologiques et toxicologiques) seront alors entreprises sur décision du pr
Discussion
Aucun commentaire
Commenter cet article