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Les obstacles et les alliés de la relation entre médecin et malade

Un rapport de l’Académie nationale de médecine fournit des recommandations pour optimiser la relation entre médecin et malade. À l’ère d’internet, de l’IA et de la télémédecine, la qualité du dialogue soignant-soigné est un enjeu de premier plan.

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Le 23/08/21 à 7:00, mise à jour hier à 15:11 Lecture 3 min.

La qualité de la relation médecin-malade « vise à établir la confiance, condition première de l’adhésion du patient et de l’alliance thérapeutique », rappelle l'Académie (photo d'illustration). © C. F.

Dans un rapport publié en juin 2021, l’Académie nationale de médecine s’est penchée sur les éléments déterminants d’une relation médecin-malade réussie. Dans ce domaine, les mœurs ont largement évolué et le patient fait désormais partie intégrante du processus de soins.

Le patient partenaire

« Le malade d’aujourd’hui, principalement celui qui souffre d’une pathologie chronique, entend être maître de sa santé, acteur de sa prise en charge, et partie prenante à la décision thérapeutique ; sa situation de partenaire, confortée par la loi, est de plus en plus revendiquée, appuyée sur des connaissances fournies par l’abondance des sources d’information et le développement des associations de malades », constate l’Académie.

« Un malade plus informé et plus critique »

L’évolution de la relation soignant-soigné est également la conséquence du déploiement de technologies qui modifient les interactions : « le médecin d’aujourd’hui doit faire face, dans sa relation avec le patient, à un malade plus i

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Auteurs

Carla Ferrand

Journaliste cheffe de rubrique

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