Des chercheurs de l’INSERM travaillent sur un dispositif d’imagerie par contraste de phase (ICP) pour l’étude des maladies rhumatismales. Ils espèrent ainsi mettre au point une technologie d’imagerie clinique qui améliorerait le diagnostic et le suivi de l’arthrose.
Atténuation, réfraction, diffusion
« L’imagerie par contraste de phase consiste à décomposer les interactions lumière-matière d’un point de vue ondulatoire, explique Emmanuel Brun, chargé de recherche INSERM à Grenoble (38). On va donc mesurer non seulement l’absorption - qui est l’atténuation mesurée de façon classique en clinique - mais aussi la réfraction de la lumière. On va également mesurer la diffusion de la lumière. Grâce à cela, on obtient des informations sur des structures plus petites que la taille du pixel. Avec l’atténuation, la réfraction – ou image de phase – et la diffusion, on aura plusieurs images différentes qui permettront d’optimiser le diagnostic. »
Une membrane granuleuse
Pour leurs travaux, les chercheu
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