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L’imagerie par contraste de phase déploie son potentiel en ostéoarticulaire

L'imagerie par contraste de phase (ICP) se positionne comme une technologie pleine de promesses pour améliorer la visualisation des tissus. Elle serait intéressante en particulier pour le diagnostic et le suivi de l'arthrose. Des scientifiques de l'INSERM travaillent à ses futures applications cliniques.

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Le 15/02/22 à 8:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:22 Lecture 2 min.

Dans ce cas de chondrocalcinose, l'ICP permettrait de détecter des calcifications plus petites que d'autres modalités d'imagerie. © Rougé-Labriet et coll. / Nature Scientific Report

Des chercheurs de l’INSERM travaillent sur un dispositif d’imagerie par contraste de phase (ICP) pour l’étude des maladies rhumatismales. Ils espèrent ainsi mettre au point une technologie d’imagerie clinique qui améliorerait le diagnostic et le suivi de l’arthrose.

Atténuation, réfraction, diffusion

« L’imagerie par contraste de phase consiste à décomposer les interactions lumière-matière d’un point de vue ondulatoire, explique Emmanuel Brun, chargé de recherche INSERM à Grenoble (38). On va donc mesurer non seulement l’absorption - qui est l’atténuation mesurée de façon classique en clinique - mais aussi la réfraction de la lumière. On va également mesurer la diffusion de la lumière. Grâce à cela, on obtient des informations sur des structures plus petites que la taille du pixel. Avec l’atténuation, la réfraction – ou image de phase – et la diffusion, on aura plusieurs images différentes qui permettront d’optimiser le diagnostic. »

Une membrane granuleuse

Pour leurs travaux, les chercheu

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Auteurs

Carla Ferrand

Bibliographie

  1. Rougé-Labriet H., Berujon S., Mathieu H. et coll., « X-ray phase contrast osteo-articular imaging: a pilot study on cadaveric human hands », Scientific Reports, février 2020, vol. 10, n° 1911. DOI : 10.1038/s41598-020-58168-3.
  2. Viermetz M., Gustschin N., Schmid C. et coll., « Dark-field computed tomography reaches the human scale », PNAS, février 2022, vol. 119, n° 8. DOI : 10.1073/pnas.2118799119

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