Les nouvelles recommandations de la Haute Autorité de santé sur le dépistage du cancer du poumon devraient accélérer l’organisation des projets pilotes dans ce domaine. Les radiologues et pneumologues n’ont toutefois pas attendu ce feu vert pour mener leurs propres essais en population.
L’exemple précurseur de la Somme
Parmi les travaux « modernes », qui exploitent les possibilités du scanner basse dose, l’étude DEP KP80 démarrée en 2015 dans la Somme à l’initiative d’Olivier Leleu, chef du service de pneumologie du centre hospitalier d’Abbeville, fait figure de précurseur. Entre 2016 et 2018, les pneumologues et médecins généralistes participants ont proposé à 1 307 sujets éligibles de passer 3 « rounds » de dépistage à un an d’intervalle. Les critères d’inclusion étaient ceux de l’essai NLST, à savoir un âge compris entre 55 et 74 ans, et un tabagisme actif ou stoppé depuis moins de 15 ans, avec une consommation de plus de 30 paquets-années [1]. Les algorithmes décisionnels étaient ceu
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