D’après une étude présentée dans la revue JAMA [1], le taux de recours à l’IRM pour la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) aigus ischémiques aux États-Unis serait passé de 28 à 66 % entre 1999 et 2008. Dans plus de 90 % des cas, cette IRM aurait été réalisée en plus d’un scanner. Or, pointent les chercheurs, « il existe peu de données pour évaluer l’association entre l’utilisation de l’IRM et les résultats cliniques pour les patients ».
246 patients victimes d’AVC ischémique aigu
Afin de prévenir un recours inutile à l’imagerie médicale, « cause majeure de gaspillage évitable dans le système de santé américain », les auteurs de l’étude ont évalué les apports de l’IRM au sein d’une cohorte rétrospective de 246 patients. Victimes d’AVC ischémique aigu, les sujets avaient tous été hospitalisés au Comprehensive Stroke Center des hôpitaux de l’université de Caroline du Nord entre janvier 2015 et décembre 2017.
Le nombre de décès et le degré de dépendance analysés
Les cherc
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