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Les leviers de l’utilisation responsable des produits de contraste

Dans un guide qui paraîtra ces prochains mois, la Société française de radiologie fait l’inventaire des actions à mettre en place pour diminuer l’empreinte environnementale des produits de contraste, de leur fabrication à leur recyclage.

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Le 13/12/22 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 4 min.

Pour Olivier Clément, le respect des recommandations de bonnes pratiques d'optimisation des doses de PDC est « une démarche qualité » qui demande un « investissement intellectuel de la part des radiologues » et la mobilisation de tout un service. © J. H.

Aux Journées francophones de radiologie (JFR) 2021, Hélène Vernhet-Kovacsik, qui présidait l’événement, avait demandé au Comité interdisciplinaire de recherche et de travail sur les agents de contraste en imagerie (CIRTACI) et à d’autres groupes de la Société française de radiologie (SFR), de réfléchir à la question de l’utilisation responsable des agents de contraste au scanner et en IRM. Ces travaux ont accouché d’un guide des bonnes pratiques, dont les grandes lignes ont été présentées aux JFR 2022.

Diminuer l’usage sans altérer la prise en charge

Plusieurs constats ont motivé la rédaction de ce document, explique Alain Luciani, radiologue à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil : « Les produits de contraste sont un marqueur de la pharmacopée que l’on peut détecter dans les effluents. Leur utilisation est importante pour les patients. Il ne faut donc pas les stigmatiser au point de compromettre les prises en charge. » Par ailleurs, poursuit-il, « si l’on veut faire de la radiologie person

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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