Cybersécurité

« Du jour au lendemain, on était revenus à des dossiers papier »

Ciblé par une cyberattaque en 2019, le CHU de Rouen avait passé plusieurs semaines en fonctionnement dégradé. Jean-Nicolas Dacher, le chef du service d’imagerie médicale, revient sur les circonstances et le dénouement de l’incident, et livre les enseignements tirés de cette expérience.

icon réservé aux abonnésArticle réservé aux abonnés
Le 22/03/23 à 16:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:23 Lecture 4 min.

« Aujourd’hui, la cyberattaque de 2019 n’est plus qu’un mauvais souvenir. Ce n’est pas un traumatisme », témoigne Jean-Nicolas Dacher. CHU de Rouen

Docteur Imago / Il y a quelques années, le CHU de Rouen a été victime d’une cyberattaque. Sous quelle forme s’est présenté cet incident ?

Jean-Nicolas Dacher / L’attaque s’était produite un vendredi soir, et le samedi matin quand les gens étaient revenus travailler, tous les ordinateurs étaient corrompus. Les suffixes des fichiers avaient été modifiés et les dossiers étaient devenus inutilisables. L’attaque était un ransomware, donc il y avait des messages de demande de rançon pour que la situation soit normalisée. C’était assez angoissant. Je précise qu’à l’époque, tous les ordinateurs qui avaient été éteints n’ont pas été touchés par l’attaque. Ce fut le cas par exemple pour mon ordinateur, que j’éteins systématiquement. Une façon de prémunir d’une attaque virale serait donc de ne pas laisser son ordinateur allumé quand on ne s’en sert pas. De surcroît, ça réduit la consommation d’énergie.

D. I. / Quelle a été la réaction de l’équipe du service d’imagerie médicale ?

J.-N. D. / Pour tous

Il vous reste 82% de l’article à lire

Docteur Imago réserve cet article à ses abonnés

S'abonner à l'édition
  • Tous les contenus « abonnés » en illimité
  • Le journal numérique en avant-première
  • Newsletters exclusives, club abonnés

Abonnez-vous !

Docteur Imago en illimité sur desktop, tablette, smartphone, une offre 100% numérique

OFFRE DÉCOUVERTE

11€

pendant 1 mois
puis 23 €/mois

S’abonner à Docteur Imago

Auteurs

Carla Ferrand

Discussion

Aucun commentaire

Laisser un commentaire

Le fil Docteur Imago

17 Mai

16:00

Le constructeur GE HealthCare a dévoilé sa nouvelle IRM 3 T dédiée à l'imagerie cérébrale, spécialement conçue pour « faire avancer la recherche en IRM dans les procédures complexes en neurologie, oncologie et psychiatrie ». L’équipement est en attente de l'autorisation de la FDA et n’a pas encore le marquage CE, annonce GE HealthCare dans un communiqué.

13:30

Le scanner thoracique à très faible dose offre une grande précision dans la détection des anomalies pulmonaires post-COVID par rapport à un scanner à dose standard à moins d’un dixième de la dose de rayonnement. Il constitue donc une alternative pour le suivi des patients post-COVID, conclut une étude parue dans European Radiology.

7:30

Une étude publiée dans The Lancet Regional Health Western Pacific a identifié des anomalies cérébrales sur les IRM de personnes ayant eu des cas modérés à graves de Covid-19. Ces patients continuent de souffrir de troubles cognitifs, de symptômes psychiatriques et neurologiques et d’altérations fonctionnelles cérébrales, même après 2 ans d’infection, suggèrent les chercheurs.
16 Mai

16:01

L'IRM a une meilleure sensibilité et une spécificité égale à l'échographie transvaginale dans le diagnostic de l'endométriose profonde touchant la cloison recto-vaginale, selon une méta-analyse de huit articles portant sur 721 patientes (lien vers l'étude).
Docteur Imago

GRATUIT
VOIR