Dépistage du cancer du sein

Un contrôle qualité problématique en tomosynthèse

Selon plusieurs spécialistes dont Patrice Heid, directeur du CRCDC Sud PACA, l’intégration de la tomosynthèse pour le dépistage organisé du cancer du sein est aujourd’hui freinée par les lacunes du contrôle qualité des appareils, qui n'existe pas pour la 2D synthétique et ne prend pas assez en compte la qualité d’image pour la 3D.

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Le 21/06/23 à 7:00, mise à jour le 11/09/23 à 13:24 Lecture 3 min.

« En tomosynthèse, il y a des systèmes de qualité très hétérogène dont certains sont extrêmement mauvais. Si vous partez d’un système de mauvaise qualité, la 2Ds sera catastrophique », prévient Patrice Heid (photo d'illustration). © Carla Ferrand

Dans un rapport paru fin mars 2023, la Haute Autorité de santé recommande l’intégration de la tomosynthèse dans le dispositif de dépistage organisé du cancer du sein, en combinaison avec la mammographie synthétique 2D. Ces conclusions ont déclenché une controverse au sein de la communauté radiologique, certains professionnels estimant que les conditions d’une telle évolution ne sont pas réunies.  

Pas de contrôle pour la 2Ds

Entre autres obstacles, sa mise en œuvre se heurte à l’absence de contrôle qualité des images de mammographies synthétiques reconstruites à partir des examens de tomosynthèse (2Ds). « Il existe un contrôle qualité pour la mammographie 2D, pour la tomosynthèse, mais nulle part sur la planète pour la 2Ds », souligne Patrice Heid, directeur général du centre régional de dépistage des cancers Sud PACA et expert au sein du groupe de travail de l’European Foundation of Medical Physicists (EFOMP) dans le domaine du contrôle qualité.

Des appareils « extrêmement mauvais »

Selon

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Auteurs

Jérome Hoff

Rédacteur en chef adjoint

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