Radiopédiatrie

Des NRD basés sur le poids pour les radiographies pulmonaires néonatales

Une étude présentée dans Radiography a élaboré des niveaux de référence diagnostiques basés sur le poids des nouveaux-nés qui passent une radiographie thoracique en unité de soins intensifs. L’exposition répétée, notamment des prématurés, soulève des préoccupations concernant ses préjudices potentiels pour la santé.

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Le 06/09/23 à 15:00, mise à jour le 02/10/23 à 8:53 Lecture 3 min.

« Comme le poids des nouveau-nés peut varier de moins de 900 g à plus de 2,5 kg, les niveaux de référence diagnostiques basés sur le poids spécifiques à l'USIN sont essentiels », justifient les chercheurs.. © Carla Ferrand

La radiographie pulmonaire est fréquemment utilisée dans la prise en charge des troubles respiratoires néonatals, notamment pour déterminer « les causes sous-jacentes de la détérioration respiratoire aiguë, suivre la mise en place des tubes et des cathéters, et évaluer les complications, dont la pneumonie, l’atélectasie ou le pneumothorax », indique une étude irlandaise publiée dans Radiography [1]. Pourtant, les nouveau-nés, « en raison de leur petite taille et de leur activité mitotique élevée, sont plus sensibles aux radiations que les patients adultes, précisent les auteurs. Ces radiations les exposent donc à un risque théoriquement plus élevé d’effets stochastiques de l’exposition aux rayons X. »

Calcul des doses de rayonnement

Par conséquent, pour cette étude menée dans une grande maternité universitaire d’Irlande, qui accueille environ 7 500 naissances par an, les chercheurs ont analysé les doses de rayonnement délivrées lors des radiographies mobiles à l’unité de soins intens

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Auteurs

Solenn Duplessy

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Bibliographie

  1. Gilley R., David L. R., Leamy B. et coll., « Establishing weight-based diagnostic reference levels for neonatal chest X-rays », Radiography, vol. 29, n° 4, p. 812-817. DOI : https://doi.org/10.1016/j.radi.2023.05.012.

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Des chercheurs ont examiné l’association entre la charge allostatique (AL), un indicateur de dysrégulation physiologique liée au stress, et la présence de pathologie maligne lors de biopsies mammaires guidées par imagerie. Les résultats suggèrent qu’une AL plus élevée est liée à un risque accru de pathologie maligne, ce qui pourrait guider des stratégies de dépistage personnalisées, indique une étude publiée dans JACR.

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